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Human Rights Watch estime que la justice en Centrafrique est essentielle à la paix (communiqué)

Publié le samedi 23 fevrier 2019  |  AIP
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© Présidence par DR
Le Président Touadéra a reçu en audience Mlle Charlene Sombo, miss Centrafrique 2019
Lundi 18 Février 2019. Bangui. Le Président de la République, Pr Faustin Archange TOUADERA, a reçu en audience, Mlle Charlène SOMBO Miss Centrafrique 2019.
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L’accord de paix entre le gouvernement de la République centrafricaine et les groupes armés, signé en février ne doit pas affaiblir ou déplacer les efforts visant à rendre justice pour les crimes les plus graves commis pendant le conflit, a déclaré Human Rights Watch, dans un communiqué.

L’accord visant à mettre fin à un conflit qui a coûté la vie à des milliers de personnes a été négocié par l’Union africaine pendant 18 mois de pourparlers avec les groupes armés, alors que ceux-ci continuaient à mener des attaques brutales contre des civils.

Les violences dans les régions du nord et de l’est du pays se sont intensifiées au cours des derniers mois, avec notamment plusieurs attaques contre des camps de personnes déplacées internes. Environ 1,2 million de personnes ont été déplacées du fait des combats dans le pays.

« Avec les multiples crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis pendant ce conflit, et plus d’un million de personnes déplacées, nombreux sont ceux qui, en République centrafricaine, veulent désespérément voir la fin de ces combats », a expliqué Lewis Mudge, directeur pour la République centrafricaine à Human Rights Watch. « Mais les efforts pour traduire en justice les responsables des pires crimes doivent faire partie intégrante de la solution, et une amnistie générale ne devrait en aucun cas être envisagée. »

L’accord a été conclu à Khartoum, au Soudan, mais il a été signé par 14 groupes armés en République centrafricaine. Des membres de certains des groupes sont suspectés d’avoir commis de nombreux abus graves contre des civils, y compris meurtres, viols, esclavage sexuel, actes de torture, pillages, persécutions et destruction de bâtiments religieux.

L’accord est vague sur les mesures nécessaires pour garantir la justice après le conflit et ne mentionne pas de processus judiciaires spécifiques ni les efforts récents pour promouvoir la justice dans le pays, même s’il reconnaît le rôle que l’impunité a joué dans la pérennisation des violences.

(AIP)

kam
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