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Des combats entre Anti-Balaka et Séléka signalés dans un village proche de Kouango

Publié le mardi 26 fevrier 2019  |  centrafrique-presse.over-blog
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© AFP par ALEXIS HUGUET
Des miliciens anti-balakas à Gamba dans le sud-est de la Centrafrique en août 2017.
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Des combats opposent depuis dimanche soir une équipe de Séléka à un groupe Anti-Balaka au village Lioto, situé à une soixantaine de kilomètres de Kouango.

Les affrontements qui secouent depuis dimanche à 14 heures, le village Liotto est une information RJDH confirmée par plusieurs sources indépendantes. Ces combats sont signalés 19 jours après la signature de l’accord de Khartoum qui engage les groupes armés à cesser toute hostilité et à entrer dans le processus de paix.

Selon des informations RJDH, c’est une équipe d’Anti-Balaka contrôlée par un certain général Mandakara qui aurait attaqué la position des éléments UPC basés dans cette localité, « tout est parti de l’assassinat d’un élément de ce chef Anti-Balaka par les Séléka. Madankara n’a pas digéré cela et il a déclenché l’attaque », a confié au RJDH, une autorité locale de Kouango qui a requis l’anonymat.

Difficile à l’heure actuelle d’avoir des données précises sur le bilan de ces combats. Mais, les sources que nous avons contactées à Kouango parlent d’un convoi des éléments UPC qui a été dépêché à Liotto dans la matinée du lundi 25 février 2019 en appui à l’équipe en place. Un convoi des casques bleus burundais, présents à Kouango, serait envoyé aussi sur le terrain, une information non encore confirmée par le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, qui contacté par le RJDH a promis réagir dans les prochaines heures.

Ces combats de Liotto sont les premiers dans le cas d’espèce depuis la signature de l’accord de Khartoum.
Ils peuvent apparaitre comme une violation des engagements pris à Khartoum par les groupes armés. Alors que l’article 5 de l’accord de Khartoum signé le 6 février dernier à Bangui stipule que les groupes armés pour leur part, s’engagent à renoncer au recours aux violences et à la violence pour faire valoir toute forme de revendication.
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