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Centrafrique : Ce qu’il faut faire maintenant pour atteindre 2021

Publié le mardi 26 fevrier 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Autre presse par DR
Le président Faustin Archange Touadéra s`exprimant après la signature de l`accord de paix, le 6 février 2019 au palais de la Renaissance à Bangui
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Le virage est désormais à 180°. Le compteur est remis à zéro et le chronomètre est déclenché pour le régime de Bangui. Le président Touadéra qui a reconnu l’intérêt capital de passer à fond l’accélérateur de sa gouvernance, compte jouer le jeu dorénavant avec les hommes de confiance, ceux qui sont déterminés à exécuter ses programmes politiques.

L’heure est à l’urgence pour le pouvoir de Bangui qui est conscient des vœux du peuple centrafricain. Le premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji n’est plus aux affaires et celui-ci contribuera toujours d’une manière à la reconstruction de son pays.

Le vrai problème maintenant, c’est le gouvernement qui va être mis en place. Comme on a tous suivi et assisté à la façon dont certains ministres de l’équipe Sarandji 2 gèrent les Départements ministériels qui leur ont été confiés, on a plus confiance et le peuple centrafricain souhaite que ces derniers qui font preuve de traîtrise soient chassés carrément du gouvernement.

Dans un pays comme le nôtre qui cherche à tourner la page définitive des crises connues, les hautes autorités élues ne peuvent pas se divertir dans le choix qui doit être porté sur quelqu’un qui doit gérer un département ministériel. Le pays ne peut qu’avoir son salut si le président Touadéra tient toujours à la question de « RUPTURE ».

Il faut vraiment des gens qui sont capables, pas ceux qui hier, ont fait la honte du pays dans la conduite de missions qui leur ont été confiées. Dans nos publications récemment sur ces ministres-bras cassés, le potentielcentrafricain.com a fait mention d’une vigilance de la part du président Touadéra qui ne doit pas jouer au sentiment, à l’indulgence envers ceux-là qui ne l’aident pas franchement.

Lui-même, le président Touadéra a compris qu’il est trahi par certains anciens ministres du gouvernement Sarandji 2. Puisqu’ils savent que ça ne sera pas eux qui vont se justifier devant le peuple centrafricain d’ici la fin de ce premier quinquennat, ils commettent le maximum des dégâts afin de retourner encore demain, pointer du doigt le président Touadéra d’en être le responsable.

Le pays tout entier compte sur le président Touadéra qui nous rassure une fois de plus qu’il ne cédera plus à la supercherie de ces gens qui lui ont fait du tort dans ce récent gouvernement qu’avait dirigé Sarandji. Il est temps de que les choses soient vissées à un niveau élevé pour que les brebis galeuses ne trouveront jamais leur compte, de s’enrichir, de voler…durant cette gouvernance de Touadéra.

Tout est clair maintenant et on ne peut plus jouer à la vie des centrafricains qui n’entendent plus voir des ministres profito-situationnistes dans le gouvernement. Un travail de fond qui est promis par le président Touadéra va se faire à tous les niveaux. A la Présidence, à la Primature et dans chaque département ministériel, il nous faut vraiment ceux qu’il faut à la place qu’il faut. Gérer un département ministériel, n’est pas l’histoire de gérer son foyer. Même pour gérer un foyer, on doit s’entourer de certaines capacités responsables.

Le peuple centrafricain reste confiant que cette fois-ci, ce futur gouvernement ne doit pas être celui des « CRIMINELS », des « VOLEURS », des « RAMASSES », des « ANALPHABETES » et que sais-je encore ?

Nommés encore ces gens qui sont prêts à détruire politiquement le président Touadéra, c’est une façon d’écrouler tous les efforts consentis pour sortir la RCA de sa situation. Car, 2021 n’est pas loin et le président Touadéra va se justifier à son peuple. Ça ne sera pas ces ministres-voleurs qui vont faire le bilan du premier mandat. Et donc, les ministres-partants du gouvernement qui vient de démettre doivent être auditionnés très rapidement avant que leurs remplaçants prennent le relais.

Herman THEMONA,
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