En Centrafrique, il est de coutume que lorsqu’il se pointe un projet de la mise en place d’un gouvernement, le boulevard est ouvert à toutes les tractations qui vont dans l’ordre mystique, satanique, religieux, relationnel, parental et de corruption.
Au moment où certains ministres du gouvernement Sarandji 2 songent déjà à leur limogeage dont la plupart pleurent à chaudes larmes le succès qui va leur quitter, d’autres personnalités qui prétendent les remplacer d’ici peu de temps, ont les grands sourires aux lèvres, s’apprêtant à gouter au bonheur.
Mais ce bonheur sera acquis avec quel prix ? Voilà l’intérêt capital de l’analyse de lepotentielcentrafricain.com qui, selon plusieurs sources, confirment le « combat » que mènent certaines personnalités politiques en ce moment. Elles sont prêtes à signer de pactes au diable, juste pour être nommer ministre ou conseiller quelque part.
Ils sont bon nombre, ceux qui font le tour du Palais de la Renaissance et de la Résidence du Chef de l’Etat. D’autres, pour être sûr de leur nomination, s’aligner du côté des Premières Dames Brigitte et Tina-Marguerite Touadéra. Donc, ils estimeraient que la chance pourrait être de leur côté, peut-être ce seraient elles qui peuvent faire entendre le président afin que leur dossier soit accepté.
Jusqu’à quand ces mauvaises pratiques peuvent être cesser ? Il y’a lieu même de s’interroger sur la moralité ces personnalités-assoiffés du pouvoir qui n’ont que le désir de bénéficier d’un poste de responsabilité en vue de voler voire détourner les fonds publics ?
Nous savons tous que le président Touadéra est débordé à l’heure actuelle. Il n’arrive pas à travailler tranquillement dans son Cabinet que de recevoir « les quémandeurs » de poste de responsabilité.
En sa Résidence, celui-ci ne peut aucunement reposer afin que sa mémoire soit instruite sur d’autres projets qui sont capitaux pour son pays. Pour les appels téléphoniques, n’en parlant pas. Il a même l’horreur de se servir de son appareil téléphonique pour des éventuels échanges avec les partenaires. Et donc, ces « cherchés à manger », ne laissent pas le temps au président de la République d’assumer convenablement la mission qui lui a été confiée par son peuple ! Qui est donc nécessaire entre un poste politique et l’intérêt du peuple ?
Ces « cherchés à manger » qui rasent le mur chez le président et ses proches entourages, doivent mettre en tête que leurs mouvements sont connus dans la ville de Bangui. A n’importe quelle heure où ils pavanent, on les tient à l’œil et le Chef de l’Etat que tout le monde sait de quoi il est capable, ne peut pas céder à leurs stratégies machiavéliques qui visent à le détruire si une fois ces assoiffés-nominés parviendront à se faire doter d’un quelconque poste politique.
Si bien qu’ils cherchent à manger, mais il faut bien chercher là où l’on peut trouver. Car, nous savons tous que le temps n’est pas pour manger, mais de donner à manger à ceux qui n’en ont pas. Il s’agit des compatriotes centrafricains qui souffrent encore lesquels, le président Touadéra se bat à tous les niveaux pour répondre à leurs cris de cœur.
Le moins que l’on puisse dire, il faut continuer à gratter les murs chez le président Touadéra, en passant parfois par ses proches, ceux qui l’entourent. Mais, la décision revient à lui seul, puisqu’il s’agit bel et bien de la question d’Etat qu’il ne faut jamais nommer à une haute fonction, des personnalités peu crédibles et surtout détestées par le peuple centrafricain.