Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies, l'ambassadeur François Delattre, a salué la signature de l'accord pour la paix entre le gouvernement centrafricain et les quatorze groupes armés qui a eu lieu à Bangui, après les négociations de Khartoum.
"Cet accord peut et doit marquer un nouveau départ pour la RCA ", a déclaré François Delattre, qui a salué l'engagement des parties centrafricaines dans les négociations, et le ''rôle décisif joué par l'Union africaine et les Nations unies''.
L'ambassadeur français a cité trois priorités immédiates : l'arrêt des violences commises par les groupes armés contre la population civile, les personnels humanitaires et la Minusca; la mise en oeuvre de l'accord pour répondre aux aspirations du peuple centrafricain à l'occasion du Forum de Bangui de mai 2015, notamment les exigences de justice, d'inclusivité et de réconciliation nationale; enfin, le rôle décisif de la communauté internationale pour soutenir la mise en oeuvre de cet accord sur le plan politique, financier et technique.
Dans ce contexte, François Delattre a réitéré le soutien de la France au président Faustin-Archange Touadéra, indiquant que son pays '' restera pleinement engagée aux côtés de la RCA pour soutenir la mise en oeuvre de l'accord".
Pour ce faire, la France va augmenter sa contribution à l'aide bilatérale à la RCA (République centrafricaine). Elle invite les pays de la région à soutenir et accompagner la mise en oeuvre de cet accord de paix, et que l'ensemble des partenaires de la RCA ''coordonnent leurs actions sur le terrain et agissent de façon transparente afin de contribuer au succès de la paix et à son enracinement et le plein soutien de la France à la Minusca, qui opère dans un environnement difficile''.