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RCA : élection de 2020, Touadera fait monter la caution de 5 à 50 millions de CFA.

Publié le mercredi 27 fevrier 2019  |  Corbeau News Centrafrique
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© Présidence par DR
Le Président Touadéra a reçu en audience Mlle Charlene Sombo, miss Centrafrique 2019
Lundi 18 Février 2019. Bangui. Le Président de la République, Pr Faustin Archange TOUADERA, a reçu en audience, Mlle Charlène SOMBO Miss Centrafrique 2019.
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Formé par l’ancien président centrafricain François Bozizé, le président Faustin Archange Touadera, au pouvoir depuis 2016, commence peu à peu à mettre en œuvre les caractères assimilés lors de son endoctrinement. Avant de recentrer son pouvoir exclusivement à ses proches parents, l’homme de Damara pense aux critères disqualifiâtes de certains de ses rivaux en 2020. Comment ? Augmenter les montants des cautions pour les élections.



Fixés par les Commissaires de l’Autorité nationale des Elections à 15 000 000 de F CFA et approuvés par la Commission Lois à l’Assemblée nationale, les différents montants des cautions pour les élections futures ont été revus à la hausse par le président Faustin Archange Touadera.

Pour la présidentielle, il a fixé à 50 000 000 de F CFA.

C’est lors d’un conseil des ministres que le président Touadera, animé par la volonté d’éliminer au maximum des candidats qui seront contraints de le soutenir, a fixé ce « montant si exorbitant » selon un homme politique de son parti le MCU.

Cette volonté machiavélisme s’est matérialisée par une note portée à l’attention des membres composant le Groupe Technique de Travail chargé de réviser le code électoral.

Cette note intitulée « EXPOSÉ DE MOTIFS projet de Loi portant Code électoral » signé en date du 22 janvier 2019 par Henri Wanzet Linguissara, ministre intérimaire de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement local, sur instruction ferme du chef de l’État Faustin Archange Touadera, balaie d’un revers de la main, tout le travail accompli par le Groupe technique de Travail composé des représentants de l’Assemblée nationale, de l’Autorité nationale des Élections, de la Cour Constitutionnelle, de la Cour de cassation, de la Société Civile, du Haut Conseil de Communication, des cadres du Ministère de l’Intérieur et du Cadre de Concertation.

Dans cet exposé de motifs, le président Touadera par la plume de son ministre de l’intérieur augmente le montant de la caution présidentielle à cinquante millions (50 000 000) de F CFA (Article 112).

Même barème, même barrière érigée aux partis politiques qui mijoteront de rafler des sièges à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Un million (1 000 000) de F CFA de caution non remboursable pour les candidats aux élections législatives (Article 145) et aux élections sénatoriales (Article 167).

Comme si cela ne suffisait pas, le président Touadera demande aux ministres candidats de ne pas rester dans le gouvernement afin de voir comment il va tripatouiller. Une clause contenue dans le premier draft du projet et rejetée unanimement par le Groupe technique a été à nouveau insérée.

« D’une démission des membres du Gouvernement qui entendent se présenter aux élections présidentielles, législatives et sénatoriales, six (6) mois avant la fin du mandat du Président de la République (Article 111) ».

S’il « entend » (écouter) qu’un membre de son gouvernement veut se présenter contre lui ou contre son candidat aux élections législatives, il doit démissionner ou limoger.

Autodéclaré président des pauvres, le président Faustin Archange Touadera est réellement le président qui ne doit gouverner que des pauvres. Il forme désormais, mollo mollo, son club des riches pour appauvrir davantage son peuple, bien le manipuler pour bien s’enrichir.
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