En Centrafrique, moins de 24 heures après la proclamation du gouvernement élargi par le nouveau Premier ministre l’unité de façade se fissure. Des groupes armés sont montés au créneau et dénoncent un gouvernement qui ne tient pas compte de l'accord de paix signé à Bangui le 6 février dernier.
Les communiqués tombent les uns après les autres depuis ce dimanche soir. C'est d'abord le FPRC de Noureddine Adam, l'un des principaux groupes armés de Centrafrique qui a ouvert le bal, en annonçant son retrait d'un gouvernement qui n'est pas inclusif selon ce groupe. Son conseiller politique et porte-parole, Abakar Sabone, vient de lancer au président Faustin-Archange Touadéra un ultimatum de trois jours pour qu'il mette en place un gouvernement conforme à l'accord de paix. Et il s'adresse aux garants de l'accord de paix de Khartoum, notamment à l'Union africaine, le principal artisan de ce texte, en leur demandant de mener « les actions idoines de conciliation et d'arbitrage ».... suite de l'article sur RFI