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Cameroun : fusion entre la COSUMAF et la CMF

Publié le mardi 5 mars 2019  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
La CEMAC
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La fusion entre la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun et celle de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) est effective dès ce lundi, sous la coordination de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a-t-on appris auprès de la Banque centrale.

Les deux organismes de régulation se mettent ensemble conformément à la décision des chefs d’Etat de la CEMAC lors de leur sommet, le 31 octobre 2017 à Ndjamena au Tchad.


Cette fusion qui reconnaît la COSUMAF comme unique régulateur dans la sous-région précède la fusion de la Bourse nationale des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) et la bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, la Douala stock exchange (DSX) qui doit intervenir au plus tard le 30 juin prochain.


Conformément à la décision des chefs d’Etat, le régulateur sera basé à Libreville, au Gabon, tandis que la direction opérationnelle de la bourse sera basée à Douala, au Cameroun.


L’acte additionnel de la CEMAC relatif à l’intégration des marchés définissait aussi la structuration du marché financier de l’Afrique centrale, qui regroupait donc trois principales institutions.


Le processus est déjà assez avancé, indique-t-on, et l’on espère un marché sous-régional assez dynamique à l’exemple de l’élan imprimé l’année dernière par la CMF

son bilan en fin d’année dernière, l’organe avait souhaité que « l’élan imprimé au marché financier du Cameroun depuis 2016 profite au nouveau régulateur régional. Cette dynamique devrait ainsi s’étendre à l’ensemble des marchés des Etats de la CEMAC, pour en faire la place de référence qu’elle mérite en Afrique ».


Il faut dire que le marché financier du Cameroun est dans le top 20 des marchés financiers en Afrique. En 2018 seulement, les émissions obligataires, les placements et les appels publics à l’épargne avaient été particulièrement sollicités, avec une mobilisation de 256 milliards levés sur le marché des capitaux hors émissions du trésor via le marché monétaire de la Banque des Etats d’Afrique centrale.



MBOG/te/APA
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