L'accord de paix en Centrafrique, signé début février, est dans la tourmente depuis la formation d'un nouveau gouvernement dimanche: cinq des quatorze groupes armés signataires, dont trois des principaux, ont marqué leur désaccord avec la nouvelle équipe gouvernementale.
Les uns après les autres depuis l’annonce par la radio nationale du nouveau gouvernement, cinq groupes armés l’ont désavoué, dont trois considèrent caduque leur signature de l’accord.
Lundi, le groupe armé Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), emmené par Ali Darassa et à l’origine d’une vague de violences début 2018 dans le centre du pays, a affirmé que l’accord de paix était « menacé si le gouvernement ne montre pas très clairement un changement d’attitude ». Un de ses représentants a été nommé ministre de l’Elevage.... suite de l'article sur Jeune Afrique