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Centrafrique : Ce que SUCAF-Centrafrique prévoit malgré tout

Publié le dimanche 10 mars 2019  |  lepotentielcentrafricain
Centrafrique
© Autre presse par dr
Centrafrique : L’incompréhension entre la Sucaf et l’administration fiscale entraine la fermeture temporaire de cette dernière
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La Société SUCAF-Centrafrique qui est spécialisée dans la production et commercialisation de produits sucriers traverse une ces derniers temps. Une zone de turbulence du jamais connu depuis son installation en Centrafrique. A l’origine de ce problème, la crise survenue dans le pays qui a joué énormément sur son fonctionnement, ajouté à cela l’expiration du protocole d’accord de partenariat signé avec le gouvernement dont le renouvellement n’est pas encore effective à ce jour.

Face à cette situation la Direction générale de Sucaf-Centrafrique a voulu éclairer les lanternes du public sur les causes profondes des ennuis connus en ce moment. Une conférence de presse a été donc animée le 08 mars 2019 par son Directeur général M. Martin Akem, assisté du Directeur commercial M. Aaron Oudou-Abdou et le chef de service des ressources humaines.

L’état des lieux de la Sucaf-Centrafrique en question…

Dans son propos de circonstance, le Dg de Sucaf-Centrafrique a d’abord fait l’état des lieux de la société qu’il dirige avec en toile de fond, la baisse de production et la vente de ses produits sur toute l’étendue du territoire national, suite à l’importation frauduleuse par certains opérateurs qui en profitent de la situation du pays pour faire ce que leur bon semble.

La Société Sucaf-Centrafrique, à en croire son Directeur général, traversait depuis 2013 la même situation de dommages comme toutes autres entreprises installées en Centrafrique. Raison pour laquelle, son site de production situé à Ngakobo dans la préfecture de la Ouaka, a connu des cas de pillage, sans oublier d’autres préjudices enregistrées.

Avec tous ces gênes, aux dires du staff de Sucaf-Centrafrique, la Société n’a pas plié bagage pour ne pas sacrifier l’économie du pays et de laisser son personnel à la disposition de leurs familles respectives. Bref !

Pour en ce qui est de l’importation frauduleuse du sucre par certains opérateurs économiques, Sucaf-Centrafrique a laissé entendre que cela est dû à l’insécurité au niveau des frontières du pays qui a laissé un boulevard aux fraudeurs. Et donc, c’est pour dire que le dispositif du contrôle échappait au gouvernement voire Sucaf-Centrafrique.

Mais, avec ces foulures, l’engagement de Sucaf-Centrafrique tient toujours sa place en œuvrant sans arrêt, juste pour accompagner le pays à sortir de ses difficultés et contribuer ainsi aux efforts que déploient les autorités du pays.

L’affaire protocole d’accord de partenariat…

« A quelque chose, le malheur est bon », cet adage a été refait par le Dg de Sucaf-Centrafrique qui a indiqué que la question concernant le protocole d’accord avec le gouvernement est en cours de gestion et qu’il « reste convaincu des palliatifs qui seront trouvés pour que les deux parties s’accordent sur les points de divergence ».

Selon Sucaf-Centrafrique, le problème est simple à gérer. La Société ne fait que proposer ce qui lui revient d’intérêt tout en tenant compte de celui du gouvernement et du peuple centrafricain. Pour être lucide sur le souci de Sucaf-Centrafrique, c’est seule la situation de ses employés qui l’inquiète si une fois elle venait de fermer ses portes si le nouveau protocole d’accord ne sera pas signé.

Pour le Directeur général de Sucaf-Centrafrique M. Martin Akem, le gouvernement centrafricain doit tenir compte de leurs difficultés et les aider comme il l’a toujours fait depuis son installation en RCA.

A vrai dire, la Direction générale de Sucaf-Centrafrique a estimé que, le Président de la République Faustin-Archange qui a affirmé sa volonté pour sauver dans cette situation qu’elle traverse depuis un certain temps.

En donnant des précises lucides sur les problèmes qui sont liés au retard accusé dans la signature de ce protocole d’accord, le Directeur général Martin Akem de rassurer que le comité de relecture mis en place est à pied d’œuvre et que dans le meilleur délai, il estime que : « les choses vont rentrer dans l’ordre et le renouvellement de ce protocole se fera très bientôt ».

Sucaf-Centrafrique de rassurer déjà ses consommateurs pour l’augmentation de sa production d’ici les jours à venir et les exhorte à prendre leur mal en patience, puisque le problème lié à ces difficultés connues a fait l’objet d’un débat sous régional lequel, le Dg Martin Akem a été de la partie. En tout cas, c’est une difficulté que la Sucaf-Centrafrique cherche à y remédier en commun accord avec le gouvernement Centrafrique.

La justice, le collectif des ex-personnels…

Avec plus de 1200 employés, Sucaf-Centrafrique dispose d’énormes charges tant sociales qu’économiques. Les charges sont entre autres, la TVA…sans parler de la contribution de Sucaf-Centrafrique sur le site de sa production à Ngakobo qui a accueilli les déplacés de la région, la prise en charge des personnes vulnérables au Centre de santé de la localité et celle concernant la scolarité des écoliers qui ont été pris en charge par Sucaf-Centrafrique.

La question concernant le contentieux opposant le Collectif des ex-personnels, c’est encore au niveau de la justice centrafricaine, précisément à la Cour de Cassation qui va trancher l’affaire dans les jours à venir.

Pour le Dg Martin Akem, la mise en demeure de ces ex-personnels était en commun accord avec le syndicat de base de la Société, les délégués des ex-personnels voire même l’inspection de travail qui a été mise à contribution. Sauf que, cette même Inspection de travail a commis une erreur de sa part qui, Sucaf-Centrafrique en est encore pointée du doigt étant l’auteur.

La Société Sucaf-Centrafrique, malgré tout ce que le Collectif a formulé par-ci et là, s’est battue corps et âme pour aider ses ex-personnels à joindre les deux bouts. Qui dira le contraire de ce que fait Sucaf-Centrafrique en positionnant ces ex-personnels dans des ONGs et autres structures pouvant les embaucher afin qu’ils font face à leurs charges familiales?

« Nul n’est au-dessus de la Loi, la Cour de Cassation est habilitée à trancher cette affaire. Nous faisons confiance à la justice de notre pays. », Dira le Dg Martin Akem qui est optimiste et confiant en la justice centrafricaine qui rendra public le résultat de ce contentieux. Mais, pour lui, le seul souci demeure le besoin du peuple centrafricain et l’intérêt du gouvernement et de Sucaf-Centrafrique en question.

Pour conclure, la Rédaction de lepotentielcentrafricain reste déterminé que le gouvernement que dirige le premier ministre Firmin Ngrébada ne va pas tarder sur le dossier en prenant une décision dans le meilleur délai, afin qu’une solution soit trouvée très rapidement pour que Sucaf-Centrafrique ne quitte pas la RCA. Entre la situation économique du pays, les conditions sociales de nos compatriotes centrafricains qui travaillent à Sucaf-Centrafrique voire l’intérêt de tous les centrafricains, le gouvernement doit choisir et décidera favorablement.
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