L’Assemblée nationale centrafricaine a ouvert sa session ordinaire 2019 le 1er mars 2019. Cette session devra tabler sur des textes favorisant la mise en œuvre de l’accord de paix obtenu à Khartoum et signé à Bangui le 6 février 2019.
Cette session ordinaire a démarré avec plusieurs dossiers entre autres le projet de Loi sur la collectivité et le projet de Loi portant Code électoral.
L’adoption du code des Collectivités Territoriales et des Circonscriptions Administratives dont les principes fondamentaux de la décentralisation et de la régionalisation sont contenus dans l’article 80 de la Constitution, est l’une des exigences de l’accord de Khartoum.
Le projet de Loi portant Code Electoral détermine les règles d’organisation des élections, présidentielle, législatives, sénatoriales, régionales, municipales et des consultations référendaires en République centrafricaine.
« C’est un Code dans lequel il a beaucoup été tenu compte de nouvelles donnes dont l’interdiction de tout cumul de mandats électifs ainsi que la suppression de la discrimination entre Centrafricain d’origine et Centrafricain d’adoption qui ne peut être candidat à l’élection présidentielle », a expliqué l’honorable Laurent Ngon Baba, président de l’Assemblée nationale.
Pour M. Ngon Baba, ce projet de Loi met l’accent sur la biométrie qui constitue une garantie pour la transparence du processus électoral, le relèvement du montant des cautions dont 50 millions de Francs CFA pour la présidentielle, 1 million pour les législatives et sénatoriales, 500 milles pour les régionales, 100 milles pour les municipales et 25 milles pour les colistiers.
Il tient compte du rehaussement du niveau des députés en matière de diplômes, gage d’un reflet qualitatif des membres de notre Assemblée nationale dans les débats intellectuels, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Conformément aux dispositions contenues dans la Loi organique N°17.011 du 14 Mars 2017, en dehors du président, le mandat des autres membres du Bureau a été renouvelé pour mieux conduire les travaux.
Jean Symphorien Mapenzi est élu 1er vice-président, Mathurin Dimbelet Nakoe
2ème vice-président, Henry MyllaVigner 3ème vice-président et le 4ème vice-président est Dieudonné Marien Djeme
Le poste de 1er Questeur est occupé à nouveau par le député Augustin To-Sah-Be-Nza. Il est secondé par l’honorable Dorothée Tiyangou au poste de 2ème Questeur. Le poste de 3ième Questeur revient à l’honorable Makango.
L’honorable Bernard DILLAH qui rempilait pour un 3ème mandat a été réélu sans surprise par acclamation et à l’unanimité par l’ensemble des députés comme secrétaire général de l’Assemblée nationale.
Pour sa part, l’honorable David Bernadette Gomina Pampali a été élu 2ème secrétaire parlementaire tandis que le poste de 3ème secrétaire parlementaire est revenu à l’honorable Jean de Dieu Mandaba. Les députés : Luc Ninga, Jonas Donon, Sylvain Marandji et Alime Aziza Soumaïne ont été élus respectivement, 1er, 2ème, 3ème et 4ème membres du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale.