(Ndjoni Sango): Les chefs des groupes militaro-politiques et le gouvernement de Bangui ont réussi ensemble à obtenir le résultat souhaité, la paix s’est établie dans le pays. Les rebelles ont commencé à se désarmer volontairement et à quitter les préfectures occupées pendant la guerre, où des administrations légitimes sont ensuite établies.
C’est un grand succès pour la République, car de telles mesures montrent le désir de tous les Centrafricains de vivre en paix et en harmonie. Aujourd’hui, de nombreux anciens membres des groupes armés sont allés maîtriser diverses professions qui les permettent de gagner la vie sans armes. Certains d’entre eux sont déjà devenus des diplômés des centres d’éducation.
Le 11 mars 2019 à Bangui, une cérémonie de remise de certificats de fin de formation à 140 ex-miliciens Antibalaka et Séléka a eu lieu.
Le Directeur de Cabinet au ministère de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique, Jean Sosthène Dengbé, a présidé la cérémonie en présence du 2ème vice-président de la mairie de Bangui, Guillaume Ngobo des autorités de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique).
Selon le ministre, cela montre le fonctionnement efficace des comités du DDRR créées dans des comités locaux de paix dans les quartiers, villages et communes par Faustin-Archange Touadéra pour une paix durable en RCA.
Il a indiqué que c’est la troisième fois qu’il assiste à la remise de certificat de fin de formation aux anciens membres de groupes armés.
Jean Sosthène Dengbé a exhorté les lauréats de mettre à profit tout ce qu’on leur a enseigné afin de pratiquer le commerce pour le bien-être du pays.
« Cette reconversion dans la vie civile est une bonne chose car ces jeunes pourront dorénavant travailler pour leur propre compte et contribuer ainsi au développement de leur foyer et de leur pays », a dit le ministre.
Le gouvernement centrafricain a entamé depuis le projet pilote du DDRR (Désarmement Démobilisation Réinsertion et Rapatriement), à l’intention des groupes armés. Des ex combattants ont adhéré à ce processus, pendant que le gouvernement entame des discussions avec les principaux leaders des groupes armés pour trouver compromis à une p ix durable en Centrafrique.