Les premiers tests menés sur les vaccins contre Ebola sont concluants. Mais il faudra un an avant d'arriver à une production de masse. Pour l'heure, on dénombre quelque 15 000 personnes contaminées et 7 000 morts en Afrique de l'Ouest. L'épidémie poursuit son avancée, la paranoïa aussi.
Le Mali n'enregistre plus de nouveau cas d'infection lié au virus Ebola, a annoncé, le 29 novembre à Dakar, le président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta, dans un discours prononcé à l'occasion de l'ouverture officielle du 15e sommet de la Francophonie. Le pays, où l'on a enregistré à ce jour 7 décès et où 285 personnes sont sous surveillance sanitaire, s'est également concerté avec la Guinée voisine, sévèrement touchée par Ebola, pour une gestion transfrontalière de l'épidémie, indique Mali Actu.
Le Mali et la Guinée partagent une frontière longue de 858 km. Ils vont renforcer "le dispositif de surveillance épidémiologique aux points d'entrée et de sortie (interdiction de déplacement à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, de transfert des cadavres, de transfert de malades)", indique un communiqué commun aux deux ministres de la Santé. Ils ont également décidé la mise en place d'un mécanisme de transfert des échantillons au laboratoire le plus proche en vue de la confirmation rapide du diagnostic, précise Mali Actu.
Fermeture des frontières
Une stratégie de "solidarité régionale" que n'a pas suivie le Sénégal. Ce pays, déclaré aujourd'hui libéré d'Ebola après un seul cas enregistré en août, a fermé ses frontières avec la Guinée. Une décision sévèrement critiquée par le président de la Guinée, Alpha Condé, après le sommet de la Francophonie, signale l'Agence de presse sénégalaise. "Quand vous fermez les frontières, ça développe le trafic, les gens passent par des pistes", a déclaré le chef de l'Etat guinéen. "Votre opinion est-elle que le peuple guinéen peut mourir sans que ça ne dérange personne ? Vous voulez vous protéger contre les Guinéens, mais est-ce un crime que d'être malade ?" a-t-il lancé aux journalistes.
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