A sa résidence privée sise, au Centre-ville, en face du lycée Charles De Gaule, l’ancien Président de la délégation spéciale de la ville de Bangui et malheureux candidat à la présidence de la transition en cours, M. Jean Barkes Ngombe-Kette a annoncé, dimanche 30 novembre 2014, en fin de soirée, sa candidature à la présidentielle de 2015.
Cette annonce intervient à une période très délicate en République centrafricaine où les centrafricains recherchent le chemin du retour à la légalité constitutionnelle. A cet effet, le décor est déjà planté comme quoi, les élections seront organisées très bientôt, notamment en juin ou juillet prochain. Et les déclarations de candidatures fusent de toute part et sans cesse. Mais comment justifier la motivation de Jean Barkes Ngombé-Kette d’entrer dans le jeu ? « Les compatriotes épris de paix et de développement ne cessent de m’interpeller autour de la même question, à savoir : ‘’Monsieur le Maire, seriez-vous candidat à l’élection présidentielle ou pas ?’’ Et selon ma réponse, certains ont cherché à me convaincre en disant, ‘’Monsieur le Maire, il faut oublier ce qui s’est passé au CNT, en janvier 2014’’. Et comme si, pour me consoler davantage, en me rappelant ceci : ‘’Monsieur le Maire, il faut savoir que le CNT n’était pas la voix du peuple. Mon Dieu, que c’est rassurant ! Mes chers compatriotes, vous qui avez placé en moi, vous qui m’avez vu donner un minimum de moi hier, vous qui témoignez souvent mes exploits et mes prouesses : ‘’On a vu tout ce que Barkes a fait hier avec un tout petit mandat de Maire, si demain on lui donne un mandat présidentiel, il en fera beaucoup plus pour notre pays’’ » a expliqué le candidat avant d’annoncé « Devant une telle sollicitation, comment pourrais-je continuer à rester indifférent ? C’est une grande responsabilité hautement nationale et vous me le demandez avec si grande importance c’est parce que vous avez trouvé en moi, et compris aussi que je dispose des qualités et des capacités requises pour conduire la prochaine destinée de la République. Sur ce, je déclare officiellement et solennellement ce jour, 30 novembre 2014, ma candidature à la prochaine élection présidentielle en Centrafrique. »
les invités de Monsieur Ngombé-Ketté
©2014CNC
Il convient de rappeler qu’avec une équipe dynamique, Ngombe-Kette avait fait de Bangui la Coquette, à un moment donné, une ville attrayante où il faisait beau vivre. D’aucuns en parlaient avec une certaine fierté à l’époque. « Je vous voudrais encore vous faire rêver à nouveau et en plus grand cette fois-ci. J’aime les défis et faire de la République centrafricaine, notre pays, la petite Suisse de l’Afrique centrale demain. C’est un défi que je m’impose d’entrée, si vous me donnez l’occasion de le relever. » a-t-il indiqué.
Enfin, cette offensive en politique de l’ancien Maire de Bangui sera accompagnée par la Fondation pour la reconstruction de Centrafrique (FRC), créée novembre 2013 et s’étant déjà implantée dans les arrondissements de Bangui et quelques villes de province, ainsi qu’en Europe, notamment dans les villes de Bordeau, Toulouse, Paris et autres. « Plusieurs d’entre vous se posent déjà la question, à savoir une association pour l’accompagner et pourquoi pas un parti politique ? Je vous répondrais tous simplement : je ne suis pas un politique, mais un technocrate. Mais attention, un vrai technocrate, mais aussi un visionnaire, un pragmatique et un patriote qui veut faire du social et du développement pour le bien-être de ses compatriotes, afin que chacun ait un minimum vital dans un pays où il régnera désormais la paix et la stabilité durable. » a relevé M. Ngombé-Kette.
Pourvu que les élections se tiennent le plutôt possible, afin que la RCA retourne à la légalité constitutionnelle.
Fred Krock