Bangui, En prélude aux festivités marquant le 60ème anniversaire de la disparition du président fondateur de la République centrafricaine, Barthélémy Boganda, le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation professionnelle, Jean-Christophe Nguinza, à la tête d’une délégation gouvernementale, a pris part, dimanche 24 mars à Bangui, à une messe de requiem célébrée à la paroisse Notre Dame d’Afrique.
Le ministre Jean-Christophe Nguinza a expliqué que le 29 mars de chaque année, le gouvernement organise des cultes d’action de grâce en la mémoire du regretté Barthélémy Boganda.
C’est une occasion de prier pour le repos de son âme mais aussi de remémorer des grandes actions et idéaux qu’il a inculqués à ses concitoyens, a-t-il souligné.
Il a indiqué être venu délivrer, de la part du Président Faustin-Archange Touadéra, aux chrétiens de la paroisse Notre Dame d’Afrique, un message de paix mais aussi pour les inviter à beaucoup prier pour le Chef de l’Etat, le Premier-ministre Firmin Ngrébada et les membres du nouveau gouvernement.
« Dans mon message délivré à cette communauté, j’ai essayé de répondre aux inquiétudes de l’Abbé Iréné Pouta-Balllet, qui estime que les idéaux de l’ancien président Barthélémy Boganda sont bafoués en ce sens que la personne humaine n’est plus sacrée », a-t-il poursuivi.
Il a fait savoir qu’avec la signature de l’accord politique de paix et de réconciliation, les valeurs humanistes entretemps prônées par Boganda, le « Zo-Kwe-Zo » vont revêtir tout leur sens.
Il convient de rappeler qu’en marge de cette célébration eucharistique, une personne malintentionnée a dérobé entre les mains d’un garçon de 8 ans, un sac à main contenant un passeport, la clé d’une voiture et probablement de l’argent, laissant le pauvre garçon en pleur.