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Ouverture à Bangui d’un atelier de formation des forces de défense et de sécurité en matière de sécurité physique des armes et munitions

Publié le mercredi 27 mars 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par MINUSMA/Marco Dormino
Des munitions pour armes légères et autres munitions non explosées attendent d`être entreposées dans un lieu sûr au Mali avant leur élimination en toute sécurité.
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Bangui, Le président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, André Samba, a ouvert, lundi 25 mars 2019 à Bangui, un atelier de formation sur la sécurité physique et la gestion des stocks d’armes et de munitions.

L’objectif de cet atelier est de former les officiers des Forces de Défense et de Sécurité sur l’évaluation des stocks nationaux et de les familiariser avec les meilleures pratiques de sécurité physique pour une bonne gestion des armes et munitions.

Le président André Samba a indiqué que cette formation s’inscrit dans le cadre de l’appui du centre régional sur les armes légères aux Etats parties, conformément au protocole de Nairobi dont la République centrafricaine est signataire.

Pour lui, la République centrafricaine est l’un des pays africains les plus affectés par les conflits, et ces conflits ont engendré la circulation et la détention illégale d’armes et munitions qui ont fragilisé la capacité opérationnelle du secteur de sécurité, l'empêchant d'exercer avec aisance ses missions régaliennes.

« Selon le rapport d’études sur les armes légères et de petit calibre en République Centrafricaine menés par Small Arms Survey en 2017, les experts affirment qu’au moins 3 000 civils auraient été tués suite aux violences qui se sont déclenchées dans le pays entre 2013 et 2014 », a-t-il souligné.

A travers ce rapport, nul ne peut donc ignorer l’impact négatif de la prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre(ALPC) sur les communautés, leur sécurité et le développement durable car la prolifération des armes sur le territoire national limite la capacité de l’Etat à garantir la sécurité de la population, a-t-il expliqué.

Quant au directeur des opérations et des programmes de Small Arms Survey pour la région centre, Colonel Désiré B. Bakossa, « le fléau de la prolifération des armes légères et de petit calibre a pris une proportion telle que la plupart des populations souffrent au quotidien, l’heure n’est plus au discours mais aux actes concrets pour mettre fin à ce fléau ».

Il convient de rappeler que cet atelier de 5 jours regroupe dix(10) gendarmes, dix(10) policiers, dix(10) FACA, cinq(5) douaniers, et cinq(5) agents des eaux et forêts.
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