BANGUI, 26 Mars 2019 (RJDH) — Le stationnement des véhicules accompagné de vacarmes à la devanture des centres hospitaliers constituent un réel danger pour les patients admis dans les FOSA. Cette situation aggrave les cas des patients dont la santé requiert le calme.
En passant devant les centres hospitaliers dont l’hôpital Communautaire, l’hôpital général, le RJDH a constaté que les têtes de stationnements placées juste devant ou à côté des FOSA génèrent des désagréments qui aggravent souvent la situation sanitaire des patients à travers les coups stridents de klaxon et le vacarme des personnes qui s’agglutinent à ces têtes de stationnement. Les véhicules prioritaires, dont l’ambulance, s’arrêtent à l’entrée de l’hôpital pour attendre que les véhicules stationnés se frayent un passage. C’est dans ce contexte que le directeur du Centre Hospitalier Universitaire de Bangui (CHUB) qualifie ces actes d’un danger pour les malades.
SELON GEORGES JACQUY WANDAMA, RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE DANS UNE COMPAGNIE D’AUTOÉCOLE « LE STATIONNEMENT DES VÉHICULES DEVANT LES CENTRES HOSPITALIERS EST PROHIBÉ. TOUS LES MAÎTRES ONT ÉTÉ INSTRUITS AFIN D’APPRENDRE AUX APPRENTIS CHAUFFEURS À L’AUTOÉCOLE DE ROULER EN RESPECTANT CE QUI LEUR A ÉTÉ ENSEIGNÉ », A-T-IL RAPPELÉ.
Ensuite, il a également noté que certains conducteurs récidivistes ne respectent pas les consignes enseignées à l’école, ni celles de la police et de la gendarmerie. «Le stationnement devant les centres hospitaliers, les établissements scolaires, les administrations est réglementé et consigné dans le Code de la route », a-t-il rappelé.
DANS UN ENTRETIEN ACCORDÉ AU RJDH, LE DIRECTEUR DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BANGUI (CHUB), EL-HADJ ABDEL-KARIM ZAKARIA, PARLE DE « PERTURBATION SANITAIRE LIÉE AUX BRUITS SONORES PRODUITS PAR LES CONDUCTEURS DES VÉHICULES, DONT LES CONDUCTEURS DES TAXIS, DES BUS ET DES TAXIS MOTOS DANS LA VILLE DE BANGUI », A-T-IL DÉPLORÉ.
Il a ajouté qu’il existe des cas de maladies graves qui nécessitent une évacuation rapide mais déplore le fait que «certains conducteurs de véhicules et de motos barrent souvent la libre circulation des véhicules prioritaires dont les ambulances et émettent des bruits stridents», a-t-il indiqué.
Les sanctions prévues à tout contrevenant à cette règle du Code de la route varient du retrait du permis de conduire au paiement des droits du permis de conduire, dont les taxes seront revues à la hausse au regard des pénalités enregistrées.