Bangui, Les centrafricains se préparent activement pour la célébration d’une date historique, notamment le 30 mars qui est l’anniversaire de l’accession au pouvoir du président Faustin-Archange Touadéra. 30 mars 2016-30 mars 2019, il sera jour pour jour que l’homme de fort de Bangui a levé haut, sa main droite pour prêter serment sur la Constitution qu’il a scrupuleusement respecté jusqu’à l’heure actuelle.
Durant trois ans, le chemin n’est pas si facile à parcourir du moment où le régime a hérité d’une situation chaotique après la crise que le pays a connue. Les embûches sont partout et les tous les besoins sont urgents à tel point que le régime de Bangui, face à ses promesses a eu à faire le maximum en vue de permettre à son peuple d’aspirer un air nouveau. Mais, quels sont donc les grands lesquels le président Touadéra et son gouvernement ont abattu durant ce mi-mandat et pourquoi les centrafricains voire les partenaires au développement l’ont apprécié à leur juste valeur ?
La paix et la cohésion en marche…
Le président Touadéra avait témoigné de son attachement de prime à bord, lors de sa campagne électorale et son discours d’investiture, à la question de la paix et la cohésion sociale qui sont les vecteurs de la reconstruction d’un pays comme la RCA qui a traversé un moment très dur. La paix, c’est quasiment retrouvée avec le président Touadéra qui tend toujours sa main à ses compatriotes qui expriment constamment leurs préoccupations.
La ville de Bangui qui est était départagée entre les milices voire les communautés qui se regardaient en chien de faïence, n’est plus la même puisque l’ambiance d’antan est retrouvée. Les activités ont repris dans tous les arrondissements de la ville de Bangui aux voulues par les populations qui témoignent de leur reconnaissance à la tenue de promesse du Chef de l’Etat.
Dans les provinces, les choses sont faciles à comprendre avec les preuves palpables qui sont là : aucune menace d’insécurité dans les zones « rouges » qui étaient hautement évitées. Les préfectures de l’Ouham, de l’Ouham-pendé, de la Kémo, la Ouaka, la Basse-Kotto, le Mbomou, la Nana-Mamberé, la Mamberé-Kadeï, la Lobaye…sont accessibles à tous. Toutes les communautés qui étaient jadis, divisées pour des raisons inutiles, se sont données les mains pour cohabiter ensemble.
Qui songeait que le KM5, la ville de Boda, Carnot, Yaloké, Abba, Bossangoa, Bouca, Paoua, Bémal, Bétoko, Kaga-Bandoro, Berberati, Grimari, Mobaye, Bangassou, Bakala, M’brès, Mala, Bocaranga, Ngaoudaye, Niem-Yéléwa, Koui…allaient retrouver son ambiance avec la présence de toutes les communautés comme cela est le cas aujourd’hui ? Voilà l’un des pas appréciables du régime de Touadera.
L’aspect sécuritaire en passant par la réforme du secteur de sécurité (RSS)…
S’il faut maintenir la situation sécuritaire d’un pays post-conflit, la question de la réforme du secteur n’est pas à épargner. Dans sa vision politique, le président Touadéra et son gouvernement ont engagé et accompli plusieurs chantiers dont les retombées sont là. Les forces armées centrafricaines qui ont la mission de sécuriser et protéger le territoire centrafricain, retrouvent le monopole du rôle qui est les leur. Elles sont donc appuyées par les partenaires, notamment la mission EUFOR, EUMAM devenue EUTM, sans oublier l’assistance militaire des forces françaises, de la Minusca, la Chine, les Etats-Unis et la Russie à travers laquelle, les FACA sont redéployées progressivement sur le terrain. Avec ce retour en force, le régime de Bangui a répondu aux vœux du peuple centrafricain qui est à l’abri actuellement des violences subissent auparavant.
Ceci est une détermination des autorités qui font de la question de défense, une priorité majeure en vue de la restauration de l’autorité et l’’Etat de droit sur toute l’étendue du territoire national. Les partenaires au développement qui s’engagent à soutenir le pouvoir de Bangui dans cette dynamique, ont apprécié la manière dont les choses évoluent. Le président Touadéra qui est entouré des hommes et femmes qui sont à la hauteur de leur tâche, à ceux qui sont prêts à aider la RCA à sortir de l’abîme. C’est pourquoi, plusieurs accords, convention et autres partenaires de défense sont ficelés pour développer le secteur. Aujourd’hui, la République Centrafricaine se place à un rang bien avancé que d’autres pays africains. Nous prenons juste le cas de la Somalie, le Mali, la Libye, le Soudan du Sud qui sont derrière la RCA dans le classement mondial des pays stables.
L’argent, est le nerf de la guerre, l’économie en expansion…
La situation des finances du pays sont claires ! Bien sûr que oui. Car, les partenaires au développement ne peuvent que continuer à assister un pays comme la RCA si et seulement, ses dirigeants s’investissent pleinement dans l’assainissement des finances publiques. Avec l’appui du Fonds monétaire international, la Banque africaine de développement, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale…la RCA a eu à réaliser un score qui est incomparable à celui des précédents régimes.
Les chiffres sont parlants avec le taux de la croissance économique et le budget de l’Etat qui est en hausse à chaque année sous le régime du président Touadéra qui a atteint avec succès ses trois ans au service de son peuple.
Les Institutions de Breton-Wood ont d’ailleurs, donné leurs lettres de noblesse au président Touadéra et son gouvernement pour les efforts accomplis durant ses quelques années. Même si au niveau national, le pays ne fait que les bonnes recettes sur une partie du territoire donné, c’est tout à fait normal du fait de quelques désagréments enregistrés dans d’autres localités qui font défaut à la mobilisation des ressources financières. Mais dans l’ensemble, l’économie est en pleine expansion. Que dire de plus !
La diplomatie et la coopération au rendez-vous de la promesse du FAT…
Qui peut donc croire que la diplomatie agissante du régime Touadéra a donné des fruits qui sont au bénéficie de tous ! Comme l’a dit un Homme d’Etat : « Un pays qui n’a pas une ouverture diplomatique, est un pays mort ». La RCA qui, à travers la crise a été suspendue voire sanctionnée des instances internationales (les coopérations bilatérales et multilatérales…) est rétablie suite à l’accession au pouvoir du président Touadéra. Ceci témoigne qu’à l’ordre constitutionnel du 30 mars 2016 que nous fêtons l’anniversaire cette année, est un signe positif avec la diplomatie centrafricaine qui bat un record incontestable à tous les niveaux. Raison laquelle, les organisations multilatérales telles que : l’ONU, l’UE, l’Union Africaine, la CEMAC, la CIRGL ont témoigné de leur appui sans relâche aux gouvernements du régime Touadéra qui ont fait preuve de pragmatisme, de réalisme et compétence au niveau international.
C’est pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale que la diplomatie et la coopération qui sont au rendez-vous de la promesse du président Touadéra et son gouvernement, tienne sa raison d’être avec les réalités qui ont propulsé le pays sur un échiquier que personne ne s’y attendait.
L’éducation, la formation professionnelle et l’emploi pour le renforcement des ressources humaines…
Ne dit-on pas que l’éducation est le socle du développement d’un pays ? C’est ce que Touadéra après son accession au pouvoir, met en application. Les structures scolaires et autres centres de formation qui ont été mis à sac durant la crise, sont tous reconstitués et donc réhabilités, réfectionnés ou construire à nouveau par le gouvernement avec l’aide des partenaires au développement. La formation professionnelle est en top niveau dans tous les domaines où les jeunes centrafricains sont satisfaits de la méthode Touadéra. Cette approche significative du régime Touadéra est accompagnée par l’insertion et l’intégration des jeunes dans la fonction publique dont d’autres se sont lancés à travers des mesures d’accompagnement dans entrepreneuriat.
Touadéra qui se soucie de l’avenir de son pays, prépare déjà des ressources humaines de demain qui sont déjà actifs pour assumer leur responsabilité le moment venu. Ils ont commencé d’ailleurs à le faire avec l’opportunité qui leur est offerte par les gouvernants qui sont déterminés à placer sur le plateau d’or, leurs compatriotes qui sont capables d’apporter leurs appuis sur le plan mondial. Bravo !
La santé pour tous et la situation humanitaire ne sont pas mises de côté…
Tellement que les populations centrafricaines étaient touchées dans leurs chairs suite à cette crise, conduisant ainsi au déplacement, au refuge et l’exil de ceux-là qui se sentaient en insécurité, le président Touadéra leur a promis que des solutions seront trouvées dès que possible. Voilà que les solutions sont retrouvées actuellement avec la mise en œuvre des projets pouvant résoudre le problème de santé et de la population. L’action humanitaire n’est pas mise à côté. Avec l’aide des partenaires au développement, la situation est résolue avec le retour des déplacés, des réfugiés et autres exilés qui sont revenus dans le pays pour contribuer au relèvement de leur pays. Le Département de la santé et celui des actions humanitaires font sensation avec le régime du président Touadéra qui fête avec tête haute, ses trois ans à la tête du pays.
Pour conclure, le chemin est donc presque atteint en un mi-mandat par le président Touadéra. Ce qu’il faut souligner dans cette analyse, l’an 3 du président Touadéra est à apprécier du fait de ces bonnes réalisations. Il suffit de lire de nos lignes pour comprendre aisément que l’An 3 du président Touadéra est un succès qu’il faut reconnaître, sauf que si la personne est antipathique des efforts qui se font en ce moment.