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Centrafrique : Simplice Mathieu Sarandji nommé ministre d’Etat

Publié le jeudi 28 mars 2019  |  Agence d`information d`Afrique centrale
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© Autre presse par DR
Le Premier-Ministre Simplice-Mathieu Sarandji, représentant personnel du Président Touadéra
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L’ex-Premier ministre, dont les groupes armés avaient réclamé et obtenu la démission, a été nommé ministre d’Etat et conseiller spécial à la présidence, selon un décret présidentiel rendu public le 27 mars.

Le 22 février dernier, l’ex-Premier ministre avait présenté sa démission et celle de son gouvernement, conformément à l’accord de paix signé deux semaines auparavant à Bangui entre autorités et groupes armés. Il était obligé de quitter le gouvernement parce que lors des négociations de Khartoum, les groupes armés avaient exigé et obtenu sa démission.

En conséquence, Simplice Mathieu Sarandji avait été remplacé par un proche du président Faustin Archange Touadéra, Firmin Ngrebada, dont les groupes armés avait également exigé rapidement la démission, estimant que son gouvernement ne leur offrait pas suffisamment de postes.

Pour sauver l’accord de Khartoum, l’Union africaine avait organisé une réunion à Addis-Abeba (Ethiopie), à l’issue de laquelle un nouveau gouvernement, toujours dirigé par Firmin Ngrebada, a été formé la semaine dernière, accordant plus de places aux groupes armés.

C’est ainsi qu’outre des ministères non régaliens, les représentants de groupes armés ont obtenu plusieurs postes de conseillers spéciaux à la présidence et à la primature. Il s’agit, entre autres, d’Ali Darassa, chef de l’Unité pour la paix en Centrafrique; Mahamat Alkatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique; et Bi Sidi Souleymane, alias Sidiki, chef du groupe armé 3R (Retour, réclamation, réconciliation). Tous, ils seront chargés auprès du Premier ministre, Firmin Ngrebada, de la mise en place des unités spéciales mixtes prévues par l’accord de Khartoum.

Ces unités sont composées de membres des Forces armées centrafricaines et des groupes armés qui contrôlent 80% du territoire de Centrafrique, afin d’en assurer la sécurité. La Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013, et près d’un quart de sa population fait partie des personnes déplacées ou réfugiées dans les pays voisins ou ailleurs.
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