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Commémoration à Bobangui du 60ème anniversaire du décès du président Barthélémy Boganda

Publié le samedi 30 mars 2019  |  Agence Centrafrique Presse
Commémoration
© Autre presse par DR
Commémoration à Bobangui du 60ème anniversaire du décès du président Barthélémy Boganda
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Le président de la République, Faustin-Archange Touadéra, a présidé, vendredi 29 mars 2019 à Bobangui (85 km à l’Ouest de Bangui), les festivités marquant le 60ème anniversaire du décès tragique le 29 mars 1959, du regretté président fondateur de la République Centrafricaine, l’Abbé Barthélémy Boganda, en présence des plus hautes autorités du pays et des notables de la préfecture de la Lobaye.

Le président centrafricain a saisi cette opportunité pour allumer un flambeau avant de déposer une gerbe de fleurs sur le mausolée de Barthélémy Boganda.

Le ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement, Maxime Balalou, a rappelé que « le feu Président Boganda a demandé aux Centrafricains d’être unis, de rester dignes car selon lui, ce n’est que par le travail que les Centrafricains peuvent se valoriser ».

Le membre du gouvernement a fait savoir qu’aujourd’hui, 60 ans, ce n’est pas que le défilé, il revient aux Centrafricains de réfléchir dans ce contexte difficile, comment faire pour que le pays soit plus uni.

« Le Président Faustin-Archange Touadéra a exhorté les Centrafricains à travailler pour la paix dans le pays afin que ceux du Nord, Sud, Est et Ouest s’aiment les uns et les autres », a souligné le ministre Balalou.

Il a poursuivi que le 60ème anniversaire doit interpeller chaque Centrafricain pour rester plus soudé afin de relever les défis de la paix et du développement, qui ne peuvent passer que par les cinq verbes de Boganda, à savoir nourrir, vêtir, loger soigner et instruire.

Le maire de Lessé, Léon Sébout, a relevé que depuis la disparition de Boganda, la République centrafricaine n’est pas stable, et a invité le peuple centrafricain à s’entendre, et que cette entente soit concrète.

Il a demandé aux autorités centrafricaines de mettre en application les cinq verbes légués par Barthélémy Boganda pour le bien-être des Centrafricains.

Il convient de noter qu’un défilé funèbre des forces de défense et de sécurité, des élèves de l’enseignement fondamentale 1 et 2 (primaire et secondaire), de la société civile et des partis politiques a mis un terme à cette commémoration.
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