L’économie centrafricaine, notamment la baisse des recettes de l’Etat se pointe à l’horizon si rien n’est fait jusque-là pour qu’une solution soit trouvée au blocage enregistré en vue de la signature à nouveau, du protocole d’Accord entre l’Etat centrafricain et la Société SUCAF-Centrafrique.
En vérité, en vérité, on ne comprend plus rien dans cette affaire qui prend une autre tournure depuis plus de cinq mois dont cet Accord qui devait être signé se confronte à une tractation qui ne dit pas son nom. Les questions ici posées sont celles de savoir : qu’est-ce qui se passe réellement ? Qui sont ceux qui font obstruction à la signature dudit Accord ? Qui sont ceux qui bloquent les choses pour leur propre intérêt ?
En effet, il faut dire les choses clairement tel qu’elles sont ! Les grandes sociétés qui œuvrent en RCA pour leur intérêt et de tout le peuple centrafricain sont connues. Depuis la troisième mutinerie survenue dans le pays 1998, en passant par le coup d’état manqué de 2001, celui du 15 mars 2003 et le dernier du 24 mars 2013, la Sucaf-Centrafrique qui contribue efficacement pour le développement de la RCA, n’a pas plié bagage comme l’ont fait d’autres entreprises connues, en dépit même des dommages successifs (pillages de ces entrepôts, de l’usine de production à Ngakobo et autres matériels techniques) qu’elle enregistre dont le coût est estimé à plus de 2 milliards de FCFA.
Il faut noter qu’en dehors de dégâts subis par la Sucaf-Centrafrique, il y’a également les cas d’assassinat de son personnel et importantes pertes dont les victimes souffrent encore des répercussions.
Mais, avec dommages recensés, la Sucaf-Centrafrique continue d’œuvrer tant bien que mal grâce à l’appui indéfectible porté par son siège. Et c’est ce qui lui permet de continuer à payer les impôts et droits de douane à l’Etat centrafricain dans ses moments douloureux endurés.
Outre, la mise en application de son cahier de charges, la Sucaf-Centrafrique répond aux besoins sociaux de ses 1200 employés dont leurs salaires étaient régulièrement payés.
Il faut rappeler nos lecteurs qu’à cette période de crise survenue dont les séquelles font leur bonhomme de chemin, les frontières de la RCA sont poreuses, disant sans contrôle, donnant ainsi l’opportunité aux fraudeurs d’importer du sucre sur le marché en Centrafrique et ceci, à des prix dérisoires.
C’est donc, ce cas de contrôle qui échappe au gouvernement et à la Sucaf-Centrafrique de connaitre énormément des difficultés liées à la commercialisation de ses produits jusqu’au jour d’aujourd’hui. Autrement dit, la Société Sucaf-Centrafrique risque même de fermer ses portes si cette situation perdure.
A ce rythme de fonctionnement aussi malheureux pour la Sucaf-Centrafrique et ses employés qui sont des compatriotes qui s’inquiètent de leur condition sociale, est-ce que la Société pourra se tenir encore longtemps ? On ne pense pas vraiment !
Que va-t-il donc arriver cette année ? C’est simple ! Si ce protocole d’Accord n’est pas signé dans les jours qui suivent, la SUCAF-Centrafrique ne pourra que faire deux campagnes de production du sucre. C’est pour dire que la dernière production serait probablement celle de l’année 2019/2020.
Ce qui est apitoie dans cette situation qui dépasse l’entendement de tous, les représentants du personnel du site de production de Ngakobo et ceux de Bangui, ont adressé deux mémorandums dont nous avons obtenu copie, au Premier Ministre et au Président de l’Assemblée Nationale, exprimant ainsi leur inquiétude pour que ceux-ci répondent à leurs cris de cœur. Mais, au moment où nous mettons cette information sous presse, rien n’est encore fait pour adoucir leurs cœurs voire leur lendemain qui est incertain.
Comment comprendre que la Sucaf-Centrafrique qui, durant ces moments durs, maintient sa production et la commercialisation du sucre, en contribuant à la croissance économique du pays et son apport pour le bien-être de la population centrafricaine, n’est pas secourue pour l’intérêt de ses employés et du pays en général ?
« …le gouvernement a abandonné la Sucaf-Centrafrique dans ses efforts inlassables pour la reconstruction de la RCA, notre avenir est en danger. Qui va nous sauver !… », Lance un employé du site Ngakobo que nous avons contacté par téléphone.
A titre de rappel, un comité de relecture dudit protocole d’Accord avait mis en place en vue de sa signature. Aujourd’hui, le comité qui est présidé par un certain Faustin Koyassé, ne réagit même pas, il affiche un silence de mort dans ce moment d’incertitude dont on ne sait jusqu’où cela peut prendre fin. Notre Rédaction a pu recueillir des informations de source sûre qui fait état de ce que, le sieur Koyassé et sa bande seraient à l’origine de ce blocage. Ceci, juste à cause de leurs intérêts cachés …Humm ! C’est pour cette raison que Koyassé bloque les choses suite à un malveillant rapport que le comité qu’il préside, produit au gouvernement.
Alors, que deviendront donc les 1200 employés de la Sucaf-Centrafrique qui sont à vrai dire, abandonnés à leur triste sort et qui seront probablement en chômage si cet Accord ne sera pas signé ?
Notre Rédaction dans ses enquêtes, tient à rencontrer M. Martin Akem qui est le directeur général de la Sucaf-Centrafrique pour ses versions de fait par rapport à cette situation qui perdure. Malheureusement, celui-ci est injoignable et indisponible pour toute rencontre face à son agenda très chargé. On a compris aisément de notre part que celui-ci se bat farouchement pour la cause de la Société et celle de ses 1200 employés dont leur vie est en danger en ce moment. Mais, ce dernier serait à bout de souffle pour sauver leur situation.
Dans ce même ordre d’idée, notre enquête poursuit allègrement son cours en vue de découvrir les mains cachées qui sont derrière ce coup qui vise à nuire à la Société Sucaf-Centrafrique et ses employés qui n’ont que les yeux pour pleurer actuellement.