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Centrafrique : Le GTSC dénonce la nomination des représentants étrangers dans le gouvernement

Publié le mercredi 3 avril 2019  |  RJDH Centrafrique
Gouvernement
© Autre presse par DR
Gouvernement centrafricain et groupes armés à Addis-Abeba
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Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) demande au président de la République Faustin Archange Touadera d’abroger les décrets portant nomination des mercenaires étrangers dans les affaires publiques. Position exprimée ce matin lors d’un point de presse.

L’accord de paix et de réconciliation signé entre les représentants des groupes armés et le gouvernement Centrafricain à Bangui le 06 Février dernier, stipule en son article 21 la mise en place d’un gouvernement inclusif qui doit prendre en compte, l’implication de toutes les parties prenantes. Mais aujourd’hui, le GTSC par la voix de son porte-parole, Paul Crescent Beninga, s’oppose à la nomination de certains des membres de ces groupes armés dans le gouvernement que dirige le premier ministre Firmin Ngrebada.

D’entrée de jeu, il souligne que la plupart des personnalités issues des groupes armés présentes dans le gouvernement ne sont pas des centrafricains. « Il est vrai que la paix n’a pas de prix. Mais il n’en demeure pas moins que la République Centrafricaine a le devoir de protéger son identité. Ces nominations en cascade font la promotion des étrangers aussi bien au sein de notre armée que nous allons sortir notre pays du bourbier », a-t-il signalé.

Il demande en fin de compte au président de la République d’abroger tous les décrets portant nomination des étrangers, qu’il qualifie en ses propres termes, de mercenaires dans le système gouvernemental Centrafricain. « Ces mercenaires sont sous le joug de la Cour Pénale Internationale et leur statut ne permet pas qu’ils soient nommés à des postes qu’ils occupent aujourd’hui. C’est une aberration », a-t-il conclu.

Il convient de souligner que cette déclaration accentue le mécontentement exprimé par diverses organisations de la place à savoir celui du Conseil National de Jeunesse (CNJ) et du Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains (GSTC) qui s’était vu empêcher le lundi dernier de déclencher la marche pacifique par les forces de l’ordre, et aujourd’hui c’est le GTSC qui monte au créneau.
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