La MINUSCA présente le rôle et la mission de ses bureaux de terrain

Publié le jeudi 4 avril 2019 | Agence Centrafrique Presse

© Autre presse par Catianne Tijerina
Des Casques bleus de la MINUSCA lors d`une patrouille à Bangui

Le porte-parole et le coordonnateur des bureaux de terrain de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation de la paix en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Monteiro et Souleymane Thioune, ont animé, mercredi 3 avril 2019 à Bangui, une conférence de presse pour montrer le travail que fait au quotidien chaque bureau de terrain.

Le coordonnateur Souleymane Thioune a indiqué que les bureaux sont au nombre de 11 répartis sur le territoire national et que le 12ème se trouve à Bangui, la capitale, ajoutant que chaque chef de bureau de la MINUSCA a sous ses ordres les forces de police et militaire de la mission onusienne en vue de mener à bien son mandat qui est celui de la protection des civils.

Selon lui, ces bureaux de terrain sont le reflet de ce qui se fait au niveau central où le rôle de la mission multidimensionnelle est d’appuyer les autorités centrafricaines dans leur programme de développement.

« A titre d’exemple, chaque bureau gère en moyenne 8 projets pour un montant équivalent à 50 millions de francs CFA, soit environ 3 milliards de francs CFA pour l’ensemble des bureaux », a-t-il poursuivi.

Parmi les actions positives de ces bureaux, Souleymane Thioune a évoqué les nombreux accords locaux de paix conclus entre les différents groupes rebelles à Paoua, Bouar ainsi qu’aux quartiers Castors et Yakité, à Bangui.

Il convient de préciser que l’efficacité de ces bureaux est fonction des moyens techniques, humains et financiers mis à leur disposition.

Le porte-parole Vladimir Monteiro a saisi l’occasion de cette conférence de presse pour annoncer que la nouvelle représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations-Unies, Coordonnateur humanitaire, Denise Brown, est arrivée mardi 2 avril 2019 à Bangui pour prendre ses fonctions.

Il a aussi noté le retour cette semaine de 13 familles musulmanes à Tokoyo, un quartier de Bangassou qu’elles avaient fui pour se réfugier à l’Evêché de la localité en raison de violences dues aux groupes armés.

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