YALOKE, La Division du contrôle des impôts de la ville de Yaloké, ville située à 225 kilomètres de Bangui fait face à l’incivisme fiscal enregistré depuis un certain temps. Les contribuables, selon le chef de la division de ce service fiscal Bienvenu Christian Dounia Doloma, Inspecteur des impôts, ne sont pas dans la dynamique de souscrire à leurs déclarations comme prévu par la loi. Pour le premier trimestre de l’année en cours, le service a établi un programme pour sensibiliser les contribuables dans le but de s’acquitter de leur devoir.
Les années précédentes ont été marquées par une baisse des rentrées fiscales dans la sous-préfecture de Yaloké, ville qui regorge d’innombrables ressources minières notamment l’or et le diamant. Les contribuables malgré les multiples séances de sensibilisation sont encore réticents à payer les impôts. L’Inspecteur des impôts, Bienvenu Christian Dounia Doloma, chef de la division du service fiscal de Yaloké déplore un cas d’incivisme des contribuables quant à l’acquittement de leur devoir.
« Ce qui est prévu par la loi, c’est que les contribuables doivent souscrire à des déclarations couvrant la période du 01 janvier au 31 décembre pour les anciens et les nouveaux, il faut dix jours après l’ouverture de l’établissement. Malheureusement à Yaloké, c’est l’incivisme fiscal qui s’installe. Nous sommes obligés de faire des descentes sur le terrain afin de rencontrer les compatriotes » a déploré le Chef de la division du service des impôts dans la ville de Yaloké.
Ce premier trimestre sera consacré aux activités de sensibilisation à l’attention des contribuables vis-à-vis de leur devoir, « nous avons établi un programme de sensibilisation pour que les contribuables puissent déclarer et s’acquitter de leur devoir régalien, c’est-à-dire de procéder au paiement de leurs impôts » ajoute Bienvenu Christian Dounia. Cette situation entrave le bon fonctionnement de l’administration fiscale de Yaloké qui peine à remplir ses obligations régaliennes. A ce problème de rentrée de fonds s’ajoute le manque de moyens roulants et de bureautiques qui rendent les tâches encore plus difficiles au personnel œuvrant dans la ville de Yaloké et sa périphérie.