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© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet |
Un élément de l’escorte du président du Conseil National de Transition, Alexandre Ferdinand Nguendet a été abattu et un autre grièvement blessé par les éléments de la Séléka de Bambari. Le président du CNT avait dépêché ses éléments pour préparer son arrivée dans cette ville où il compte organiser la fête du 1er décembre en différée. Les éléments de l’escorte du président du Conseil National ont été attaqués alors qu’ils réparaient leur véhicule qui venait d’avoir une crevaison. Selon un membre de l’équipe joint dans la matinée du jeudi par Centrafrique Libre, il y avait trois véhicules mais les deux autres étaient partis au moment des faits « les éléments qui se sont faits attaquer réparaient la roue lors que le groupe d’hommes armés a ouvert le feu. Il y a eu un mort sur le champ et un blessé grave dont l’état est actuellement inquiétant » a expliqué cette source.
Tous les témoignages recueillis depuis Bambari indiquent que cette attaque a été perpétrée par les peulhs armés contrôlés par le général Daras de la coalition Séléka. « Ce sont les éléments de Daras qui ont attaqué les éléments de la Faca qui sont venus préparer l’arrivée du président du Conseil National de Transition. Après leur forfait, ils ont tenté de voler la voiture mais ce sont les Sangaris qui se sont interposés » a raconté un habitant de Bambari qui a confié avoir assisté à la scène.
Le port- parole du général Daras contacté par Centrafrique Libre a rejeté cette accusation. Pour lui, ce sont des hommes armés qui ont été à l’origine de cette attaque mais pas les éléments de Daras « ceux qui nous accusent ont quelle preuve ? A Bambari, tout le monde a des armes. Nous contrôlons nos hommes de telle sorte qu’ils ne peuvent pas agir sans notre instruction. Nous n’avons pas demandé à des gens d’aller poser de tel acte ».
Selon nos informations, le président du Conseil National de Transition a quitté Bangui c e matin en avion pour se rendre à Bambari où il tient à organiser la fête de 1er décembre. Alexandre Ferdinand Ngeundet que nous avons tenté en vain de joindre ce matin considérerait cette attaque comme un défi « le président est parti. Il a maintenu la cérémonie parce que ce geste est un défi pour lui et pour les autorités. Il faut aller pour confondre ces fauteurs de trouble » a confié un proche du président du Conseil National de Transition.
Diane LIGANGUE
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