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Des casques bleus de la MINUSCA délogent des éléments armés du FDPC à Zoukombo

Publié le mardi 9 avril 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par Catianne Tijerina
Des Casques bleus de la MINUSCA lors d`une patrouille à Bangui
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Des casques bleus de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ont lancé, le 5 avril dernier à Zoukombo, dans la préfecture de la Nana-Mambéré (ouest de la République centrafricaine), une opération militaire visant à libérer la voie menant vers la frontière entre la République centrafricaine et le Cameroun longtemps bloquée par des éléments armés du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumtamadji, alias Abdoulaye Miskine, depuis le 3 mars dernier.

Mécontents de l'absence d'un des leurs au sein du premier gouvernement dont la liste a été publiée le 3 mars dernier, les éléments du FDPC ont procédé au blocus du Corridor Bangui-Garoua Boulaï, principal axe par lequel passent les importations de la RCA en provenance du Cameroun.

En outre, les éléments armés du FDPC ont mis la main sur 11 véhicules pick-up de l'importateur CFAO, finalement récupérés par les casques bleus.

Dès le lendemain de cette attaque des positions des éléments du FDPC, leur leader, Koumtamadji a annoncé que trois de ses combattants ont perdu la vie.

Dans un communiqué de presse daté du 5 avril dernier, la MINUSCA indique que les véhicules et la voie ont été définitivement libérés.

La MINUSCA invite également tous les groupes armés à respecter leurs engagements pris dans le cadre de l’Accord de paix négocié à Khartoum, au Soudan et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.

Elle rappelle par ailleurs sa détermination à exécuter son mandat pour protéger les populations civiles et les institutions, conformément à la résolution 2448 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Le communiqué de presse précise que cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par les éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA.
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