Le porte-parole de la Mission multidimensionnelle des Nations-Unies pour la stabilisation de la paix en République Centrafricaine (MINUSCA), Vladimir Monteiro, le préfet du M’bomou, Pierrette Bénguéré, et le Chef de bureau de terrain de la MINUSCA de Bangassou, Pierre-Louis Rosevelt, ont animé, mercredi 10 avril 2019 à Bangui, une visioconférence de presse sur le 1er anniversaire de l’accord local de paix signé à Bangassou.
Le porte-parole Vladimir Monteiro a indiqué que le but de cette conférence de presse est de faire l’état d’avancement de un accord local de paix de l’accord local de paix signé à Bangassou il y a un an, notamment le retour des déplacés du site de l’évêché de Bangassou dans leur quartier et les défis qui restent, comme l’entretien des routes ainsi que les barricades.
Le Chef de bureau de la MINUSCA, Pierre-Louis Rosevelt a, pour sa part, souligné que le retour de 13 familles musulmanes dans leur quartier à Tokoyo a été salué par leurs frères chrétiens et que depuis ce retour, aucun incident n’a été signalé.
Il a fait savoir qu’avec le retour de la paix dans la ville, un accent particulier doit être mis sur les programmes de résilience afin de permettre aux deux communautés de mener une vie décente et d’oublier les traumatismes de la guerre.
A la question de savoir s’il y a la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette ville, le préfet, Pierrette Bénguéré, a répondu que tous les services déconcentrés de l’Etat sont bel et bien en place et sont même opérationnels et que la population n’attend que la réalisation des projets de développement négociés dans le cadre du plan de relèvement de la RCA (RCPCA).
Selon elle, les habitants de Bangassou ont déjà tiré profit de nombreux projets à impact rapide visant à réduire les violences dans les communautés.
Elle a spécifié qu’une mission va bientôt se rendre à Ouango-Bangassou et ses environs pour la vulgarisation de l’accord politique de paix et de réconciliation en vue du respect dudit accord dont la mise en œuvre va impliquer les acteurs locaux.
Elle a déploré le fait que certains éléments de l’UPC continuent d’occuper le tronçon Bangassou-Bambari et mise sur le passage de la caravane de paix dans la région pour dissuader définitivement les velléités de ces va-t-en guerre.