Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Symphorien Mapénzi, a restitué, vendredi 12 avril 2019 à Bangui, l’accord politique pour la paix et la réconciliation nationale en République Centrafricaine, lors d’une conférence de presse, en présence de quelques membres du gouvernement, du corps diplomatique et de cadres du Mouvement des Cœurs Unis (MCU, au pouvoir).
L’objectif de cette rencontre avec les professionnels des médias est de vulgariser ledit accord afin d’inciter le peuple centrafricain épris de paix à s’en imprégner.
Le député Mapénzi a indiqué que l’accord politique pour la paix et la réconciliation nationale a traité quatre thématiques, à savoir la politique, la justice et la réconciliation, la paix et la sécurité, l’économie et le social.
« L’objectif recherché par le président de la République à travers cet accord est de garantir la paix, faire prendre conscience à tous de la nécessité de régler la crise centrafricaine par le dialogue », a soutenu M. Mapénzi.
Selon lui, l’accord a prévu le règlement des litiges par la saisine des garants et facilitateurs ainsi que des sanctions internationales en cas de violation.
Il a exhorté les Centrafricains à faire des sacrifices nécessaires pour soutenir le gouvernement dans ses efforts afin de mettre fin à la crise.
« Nous devons tous nous réjouir en ce que cet accord politique de paix soit pour notre pays une véritable charte de réconciliation nationale, en laissant de côté la haine, la guerre et la négation de l’autre », a-t-il souligné.
En réponse aux questions des journalistes, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale a fait savoir qu’il y a « deux manières de mettre fin à une guerre : soit on poursuit la guerre jusqu’à ce qu’il y ait un vainqueur, soit on passe par le dialogue ».
Le député Mapénzi a réaffirmé la volonté du président centrafricain qui a choisi de mettre fin à cette crise par le dialogue pour apaiser le cœur des Centrafricains afin d’aboutir à une réconciliation nationale.
Il convient de rappeler que des pourparlers entre le gouvernement et 14 groupes armés ont eu lieu du 24 janvier au 5 février 2019 à Khartoum, au Soudan où un accord pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine a été paraphé, avant d’être signé le 6 février dernier à Bangui, sous l’égide de l’Union africaine, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et des Nations-Unies.