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Centrafrique: Bangui appelle à la raison un groupe armé

Publié le vendredi 12 avril 2019  |  africain info
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© Autre presse par DR
Groupe armé à Baboua
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Le Premier ministre centrafricain a "appelé à la raison" le groupe armé Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), après des combats l'ayant opposé début avril à des Casques bleus de l'ONU, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux vendredi. "Je demande à mon frère Abdoulaye Miskine (chef du FDPC) de revenir à la raison. On a signé un accord de paix pour revenir à la paix, on n'a pas signé un accord de paix pour revenir à la guerre", a déclaré le Premier ministre Firmin Ngrebada dans cette vidéo postée sur son compte officiel.Début avril, une opération militaire a été lancée par la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) dans l'ouest du pays contre ce groupe implanté localement, mais sans influence nationale.Cinq combattants du FDPC ont été tués, selon une note interne de l'ONU. Un Casque bleu a été blessé.L'ONU reprochait au groupe armé d'avoir érigé des barricades sur la route nationale 1, la seule permettant d'approvisionner Bangui depuis le Cameroun, et volé une dizaine de pick-up.Après la signature d'un accord de paix début février entre Bangui et 14 groupes armés, dont le FDPC, ce dernier avait érigé des barricades en signe de mécontentement vis-à-vis des autorités qui, selon lui, n'avaient "pas respecté" l'accord dans la formation du gouvernement.Un nouveau round de négociations a eu lieu mi-mars en Ethiopie, et un nouveau gouvernement a été nommé le 22 mars.Si le leader du groupe, Abdoulaye Miskine, a décliné le poste ministériel qui lui était destiné, l'un de ses proches a été nommé "conseiller spécial" à la Primature et l'autre préfet de la Nana-Mambéré, région de l'ouest.L'accord de Khartoum, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile.
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