Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : Bendounga et Beninga dans le viseur des soutiens de Touadera

Publié le dimanche 14 avril 2019  |  Corbeau News
Monsieur
© Autre presse par DR
Monsieur Didatien Kossimatchi, porte-parole du groupe du soutien du Président Touadera
Comment


Bangui (CNC) – Le dernier appel à manifester du Groupe de travail de la société civile sur la crise centrafricaine (GTSC) par la voix de son porte-parole Paul Creusent Beninga a réveillé la colère des proches du Président Touadera qui sont montés au créneau pour tancer les leaders de l’opposition et de la société civile.



”Je préviens les agitateurs et pêcheurs en eau trouble qui cherchent par toutes les manières diaboliques de créer la zizanie et le désordre dans le pays, que toutes les dispositions sont prises pour les traquer jusque dans leur derniers retranchements”, a martelé , ce vendredi 12 avril, Blaise Didacien Kossimatchi, porte-parole des soutiens du Chef de l’État.

Ce dernier a mis à profit l’occasion pour argumenter que la gouvernance de Touadera va sur sur le droit chemin. ”Le président de la République a toujours prôné la politique de main tendue, ce qui a permis de ramener tous les fils du pays autour de la table. Toutefois, il n’a pas tergiversé quant au travail de la justice qui doit s’opposer à quiconque sera reconnu coupable de meurtre, viol, pillage, assassinat…” a-t-il poursuivi.

Notons que dans le dernier appel à manifester de la société civile, le GTSC demande aux Banguissois en particulier de participer à un mouvement géant de soulèvement populaire, le lundi 15 avril prochain. Ceci, pour protester contre la nomination des ”étrangers” dans le gouvernement Ngebada 2 et dans les cabinets de la Présidence de la République et de la Prématuré, et aussi d’exiger du gouvernement de l’eau qui est devenue denrée rare à Bangui.

Pour sa part, l’opposant Joseph Bendounga, Président du parti MDREC, qui est visé lui-aussi, par la contre-attaque des soutiens de Touadera doit son mal à son audace politique de pouvoir porter plainte contre le Chef de l’État pour les mêmes motifs évoqués par le GTSC, et donc la ”violation de la constitution.
Commentaires