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Centrafrique : tension au sein du gouvernement, les groupes armés menacent de se retirer.

Publié le mercredi 17 avril 2019  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : Le premier conseil du gouvernement Ngrébada sur fond de la position coriace du président Touadéra
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Rien ne va plus depuis quelques semaines au sein du gouvernement dit inclusif dirigé par Firmin NGRÉBADA. Les groupes armés menacent de se retirer.

En effet, selon des sources internes aux groupes armés contactées par Corbeaunews, le chef du gouvernement Firmin NGRÉBADA, par ailleurs ancien chef de délégation gouvernementale aux pourparlers de Khartoum et d’Addis Abeba avec les groupes armés, ne semble plus disposer à collaborer avec les ministres rebelles de son propre gouvernement.

Selon ces ministres rebelles, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA se fait toujours absent ou occupé à chaque fois s’ils désirent de le rencontrer pour traiter des dossiers nécessitant son accord.

« Même s’il est dans son bureau, son service de protocole nous dit qu’il n’est pas présent, ou occupé avec des gens. Et cela a trop duré… Peut-on travailler dans cette condition ?», s’interrogent-ils.

Or, d’après des informations de Corbeaunews, les ministres issus des groupes armés ne sont pas les seuls à être négligés par le Premier ministre Firmin NGRÉBADA. D’autres ministres, pourtant avec un rang protocolaire important, ont aussi remarqué ce comportement de la part du Premier ministre, comparativement à son prédécesseur Simplice Mathieu Sarandji.

En outre, les ministres conseillers issus des groupes armés, nommés récemment dans les cabinets, se disent très choqués d’apprendre qu’ils ne disposent pas d’un bureau sur place à la primature, ou encore à la présidence de la République.

Au moment de leur prise de fonction, on leur a dit tout simplement de regagner leur quartier respectif. Et si jamais leurs paies sont passées, ils vont être avisés de vérifier leur compte bancaire.

Pour les chefs rebelles, cela s’apparente à une négligence totale à leur égard. Cela fera l’objet de discussion cette semaine avec les délégations tripartites de l’Union africaine, de l’ONU et de la CEEAC en séjour actuellement à Bangui.
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