La Présidence de la république centrafricaine a rappelé que l'accord de paix conclu à Karthoum en février avec les groupes armés était soumis à la constitution et n'accordait pas "l'amnistie", en réponse aux critiques à la nomination de plusieurs chefs de guerre à des postes gouvernementaux.
L'accord de paix "n'accorde pas l'amnistie et attache de l'importance à la lutte contre l'impunité", explique la présidence dans un communiqué publié jeudi soir.
"Les accords de paix n'ont en aucun cas valeur de traités internationaux. Ils sont au contraire soumis à la constitution", a-t-elle ajouté, soulignant néanmoins le contexte "exceptionnel" et "transitoire" de ce type d'accord.
Le 24 mars, plusieurs leaders de groupes armés qui contrôlent une grande partie du pays ont été nommés à des postes de conseillers militaires spéciaux à la primature dans le cadre de cet accord.