Le père Aurelio Gazzera a qualifié ce 30 avril de "ridicule" les accusations du premier ministre Firmin Ngrébada le rendant responsable de la crise à Bozoum de la concurrence déloyale avec les opérateurs économiques chinois.
Le chef du gouvernement ne décolère pas face à la crise liée à l’exploitation d’or par les chinois à Bozoum. Après l’échec d’arrestation du prêtre Aurelio Gazzera par le parquet de Bozoum, il a accusé ce dernier "d’avoir ourdi le trouble à l’ordre public en incitant dans son homélie du dimanche la population à s’en prendre aux chinois pourtant en règle avec la loi. Accusations balayées du revers de la main par le curé de la paroisse de Bozoum.
"La contre bande d’achat d’or je n’ai jamais fait et quand les rares fois les gens viennent proposer des ventes, je les chasse immédiatement de mon bureau" a-t-il déclaré.
Dans ce même élan, il nie avoir poussé la population à la révolte contre l’Etat et contre les chinois. "Je n’ai jamais prêché la haine bien au contraire, j’ai appelé la population au calme et que les biens du sous sol profite au trésor public. Ces accusations n’engagent que ceux qui les portent" a-t-il renchéri.
Cette réaction fait suite à une affaire qui met aux prises d’un côté le gouvernement qui soutient les chinois et la population y compris les élus locaux qui n’en veulent pas de cette exploitation anarchique à cause de la dégradation de l’environnement.... suite de l'article sur Autre presse