La Représentante spéciale Virginia Gamba a expliqué que pendant son séjour en terre centrafricaine, elle a échangé avec les plus hautes autorités du pays, les représentants des ex-groupes armés de Kaga-Bandoro (343 km au nord-est de Bangui), les enfants du centre de formation de Don Bosco de Damala (périphérie nord de Bangui) ainsi que certains enfants enrôlés du Km5 (centre d'affaires de Bangui).
Elle a indiqué avoir fait un plaidoyer auprès du gouvernement pour qu’il puisse élaborer un plan national de prévention des violations commises sur les enfants.
Selon elle, ce plan devrait inclure tous les signataires de l’accord politique de paix et de réconciliation et soutenu par les Nations-Unies et les partenaires de la société civile.
La Représentante spéciale Virginia Gamba a fait savoir que dès son retour à New-York, elle va faire un autre plaidoyer pour que les partenaires puissent mobiliser des ressources en faveur de la MINUSCA, de l'UNICEF et autres structures agissant auprès des enfants sur le terrain, y compris pour apporter une aide aux ex-enfants enrôlés et formés en vue de leur réinsertion.
Elle s’est réjouie de voir que le travail de sensibilisation mené par les structures précitées a porté ses fruits, notamment le nombre d’enlèvements et d’enrôlements d’enfants qui a sensiblement baissé.
Elle a noté que la campagne de sensibilisation mondiale "Agir pour protéger les enfants affectés par les conflits", dont le lancement a eu lieu à Bangui, va s’étendre sur 3 ans.
Il convient de rappeler que la République centrafricaine a été choisie comme pays pilote du fait que l’accord politique de paix conclu sous l’égide de l’Union africaine et des Nations-Unies renferme beaucoup d’engagements pris en faveur de la protection des enfants.