Le Chargé de Mission Firmin Ngbeng-Mokoe a expliqué que pendant 72 heures, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs expériences respectives autour de différentes thématiques, l’expertise avérée des intervenants et surtout l’interactivité qui a caractérisé les discussions tout au long de cet atelier ne laissent aucun doute quant aux résultats attendus.
Il a souligné que les débats ont en effet permis d’identifier des défis auxquels les acteurs des droits de l’homme suffisamment outillés devront faire face.
« Je voudrais vous rassurer de la disponibilité du gouvernement à traduire en actes concrets les recommandations issues de cette assise», a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs exhorté la Commission de l’Union africaine à poursuivre sa détermination à promouvoir l’Etat de droit, notamment en Afrique Centrale par le renforcement des capacités des acteurs.
Le Chef de la division démocratie, Etat de droit et des élections de la Commission de l’Union africaine, Calixte-Aristide Mbari, a, pour sa part, soutenu que de façon générale, cette formation a permis aux participants de se familiariser avec les instruments de l’Union africaine relatifs à l’Etat de droit de l’homme, à la démocratie, à la gouvernance, au droit de l’homme et de se rappeler l’importance des instruments nationaux dans la promotion et le respect de l’Etat de droit.
Selon lui, cet atelier leur a permis de se rendre compte de ce que le respect de l’Etat de droit de l’homme est un gage pour la paix et la cohésion sociale.
Il a donc encouragé les participants à mettre en œuvre les recommandations adoptées au cours de cette session afin qu’elles servent de modèle à d’autres régions du continent.
L’un des participants, Annick-Claudia Dongoïda, secrétaire générale adjointe de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales, a indiqué que cette formation a beaucoup profité à la République centrafricaine en ce sens que ces échanges d’expériences leur a permis de voir comment fonctionne la commission nationale des droits de l’homme dans des pays tels que la Côte d’Ivoire, l’Angola, le Burundi, l’Ouganda etc.
Elle a fait savoir que grâce à cette formation, la commission nationale des droits de l’homme envisage de collaborer avec les autres institutions de la République, la société civile et même avec la presse.