L’Afrique n’a pas encore perdu ses dignes fils qui se sont engagés pour sa cause, après ceux des années de l’indépendance, notamment les Sékou Touré, Barthelemy Boganda, Patrice Lumumba, Kwamé Krumah, Cheik Anta Diop, Jomo Kenyatta pour en arriver à Thomas Sankara et bien d’autres…Aujourd’hui, nous avons d’autres figures responsables qui continuent « le combat ».
Il s’appelle M. Traoré Wodjo FINI de nationalité ivoirienne qui est un panafricaniste, expert en Droit de l’Homme et président du groupe de travail sur la démocratie, le Droit de l’Homme et la question économique. En mission en Centrafrique pour un séminaire de formation pour le compte de l’Union Africaine, ce dernier s’est entretenu avec la presse centrafricaine. L’entretien qui a été possible grâce à l’idéologue Pascal Bida Koyagbélé qui est connu également pour sa prise de position panafricaniste.
Pour M. Traoré Wodjo qui table toujours dans ses propos pour un changement total de l’Afrique, c’est une fierté pour lui d’échanger avec les professionnels de média. Pour ce dernier, la consolidation d’une idéologie doit passer nécessairement par des hommes forts puisque nous savons tous que le monde terminera sa source par l’intégration africaine.
A l’exemple des figures emblématiques citées ci-haut, M. Traoré Wodjo de discourir qu’il faut aller à la base, parler avec ceux qui sont restés attacher à la culture du « village africain ». « La route est un élément puissant de développement », a indiqué M. Wodjo qui se dit partisan d’un Etat fédéral. Étant donné que, le panafricanisme est une méthode de lutter pour les Droits de l’Homme, il est question pour « l’Afrique de nourrir elle-même l’Afrique ».
C’est un appel pour M. Wodjo et Bida Koyagbélé à leurs compatriotes africains de lutter contre la colonisation s’ils veulent de l’intégration totale de leur continent. En félicitant Pascal Bida Koyagbélé pour son courage à travers le combat qu’il ne cesse de mener pour la cause de l’Afrique. Pour mieux réussir cette lutte, il faut que les africains communiquent désormais d’une seule langue. Car, dans la vie, il faut avoir une vision et la matérialisation de celle-ci, doit passer inévitablement par l’éducation voire la décolonisation complète des sciences sociales dans toutes les formations.
Wodjo dans ses raisonnements, de renvoyer ses compatriotes africains à la lecture profonde du livre « Le Fondement » qui a défini les bases et formules pragmatiques de l’unité du peuple d’Afrique. Les deux panafricanistes qui n’ont pas mâché leurs expressions, tranchent que l’heure est au rassemblement pour la mise en œuvre des visions de décolonisation à travers la formation, la recherche scientifique, le technique et autre dispositif de lutte populaire.
Pascal Bida Koyagbélé qui est l’un des panafricanistes, menant ainsi le combat à l’échelle africaine depuis 1996, au Ghana, au Burkina Faso…a averti clairement qu’il faut que les africains appréhendent bien l’histoire et distinguent la manière de conception. Répondant aux questions posées à un journaliste, Bida Koyagbélé jugent que la Chine et la Russie qui soutiennent la lutte panafricaine doivent être préférées au détriment des pays occidentaux qui n’ont que détruire l’Afrique.
La Chine et la Russie qui aident l’Afrique à se développer et s’épanouir, sont un exemple à suivre puisqu’elles subissaient les mêmes affres que l’Afrique traverse en ce moment, et c’est suite à l’autodétermination de leurs leaders (Mao, Lénine, ndlr) que leurs pays soient totalement souverains avec une dimension de puissance mondiale aussi inimaginable.
Qu’est-ce qu’il faut pour que le peuple africain soit heureux chez lui ? C’est la question principale qui mérite une réponse dont selon Pascal Bida Koyagbélé qui se dit Diopiste et Sankariste, les quinze (15) commandements qu’ils défendent de leur lutte est la seule solution. Ces commandements sont entre autres, la sécurité, la bonne santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’énergie, l’expansion de l’économie, le développement des infrastructures à tous les niveaux…donc, le droit à la vie en un mot.
Pascal Bida Koyagbélé qui est un vrai combattant de liberté, propose d’une part que la monnaie est un principe de souveraineté de l’Afrique. Puisque, il a toujours cette volonté de se battre avec certains de ses frères panafricanistes pour le bonheur de l’Afrique, en la faisant basculer sur son destin fédéral. Le président des paysans centrafricains Pascal Bida Koyagbélé reste toujours engagé dans sa lutte en soutenant dans ses propos qu’il faut saluer l’action du président Faustin-Archange Touadéra qui, avec sa présence à la tête du pays a permis que toutes les portes de la RCA soient ouvertes à d’autres partenaires, notamment la Russie et la Chine.
Dans cette logique, celui-ci de conclure qu’il faut laisser le temps au temps et le temps agira. C’est pour dire que le patron de la politique de « bomengo » Pascal Bida Koyagbélé et son ami de lutte Traoré Wodjo FINI veulent d’une Afrique unie, souveraine et prospère pour le bonheur de ses filles et fils.