Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, lundi 6 mai à Washington, aux Etats-unis, un don de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 100 millions de dollars pour financer la première phase du Programme d’appui aux réformes pour la consolidation et l'inclusion sociale (PARCIS) en République centrafricaine.
Le PARCIS comprend deux piliers dont le premier vise à réduire le recours aux procédures de dépenses exceptionnelles, à améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques, à accroître les recettes fiscales, à accélérer le déploiement des fonctionnaires et à renforcer la gouvernance des entreprises.
Le second vise, quant à lui, une amélioration de la protection sociale ainsi que des services de santé et d'éducation.
Au terme du programme, le nombre de bénéficiaires des soins de santé gratuits devrait atteindre un total cumulé de plus de 500 000, tandis que l'amélioration du processus de recrutement des enseignants devrait permettre d’accroître l'accès à l'éducation de plus de 150 000 enfants.
« La consolidation budgétaire et l’inclusion sociale sont essentielles pour préserver les acquis du Plan national pour le relèvement et la consolidation de la paix (RCPCA) et pour permettre à l’État de renforcer sa présence et son autorité sur l’ensemble du territoire national», a déclaré Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République centrafricaine.
« L’augmentation des recettes intérieures et la maîtrise des dépenses publiques, en plus de stimuler les principaux secteurs de l’économie, fourniront des ressources supplémentaires pour les secteurs sociaux », soutient pour sa part Michel Ragnvald Mallberg, spécialiste principal du secteur public et chargé de programme à la Banque mondiale.