Bangui, L’accord de paix et de la réconciliation signé avec les groupes armés qui commencent à porter ses fruits, n’arrangent pas certains de nos hommes politiques qui pactisent avec tous les diables de cette nature en vue de le remettre en cause.
Ces derniers temps, plusieurs partis politiques qui sont contre le pouvoir, sans oublier certaines organisations de la société civile et groupes armés terroristes, s’agitent de contrecarrer toutes les actions visant à pacifier le pays.
Dans cette aventure, le parti KNK n’est pas resté de la marge. Le mercredi 15 mai 2019, les responsables de ce parti ont animé une conférence de presse au cours de laquelle, ont pris part, Bertin Béa le secrétaire général, Jean-Louis Opalegna, Dieudonné Kpamo, Christian Guenebem et plusieurs invités entre autres, Jacob Gbéti, Gaston Mackouzangba et Crépin Mboligoumba du PATRIE.
Au menu de cette rencontre avec les professionnels de médias, le KNK par la voix de son secrétaire général a pris une décision ferme et dénonce des choses qui ne cadrent pas à la réalité que nous constatons en ce moment. Ces conférenciers qui parlent de menaces dont ils font l’objet de la part du régime en place, viennent de nous donner les informations que personne ne peut accepter cela.
Pour preuve, le parti KNK exerce en toute liberté ses activités sur toute l’étendue du territoire national et aucun de ses membres n’est inquiété de qui que ce soit. Ils parlent de l’ancien ministre Jean Francis Bozizé qui est libre, même si celui-ci est sous contrôle judiciaire. La preuve en est que ce dernier vient d’effectuer une mission à l’Ouest du pays avec certains cadres du KNK. Personne ne l’a empêché jusqu’à leur retour à Bangui. Mais, en quoi le KNK qui veut rejoindre le camp de l’opposition peut raconter des ragots qui sont les réalités !
En ce qui concerne le point sur le passeport diplomatique de l’ancien président Bozizé qui, selon eux, n’est pas renouvelé et que ce serait le président Touadéra qui s’opposerait à son retour au bercail, c’est un faux débat. Le pays a traversé un moment très dur d’où nécessité de chercher à le stabilisé. Il n’en est pas question de chercher à jeter de l’huile sur le feu inutilement.
« Le président Bozizé doit regagner le pays, même par la voie terrestre. Nous allons tout faire pour que notre président rentre dans son pays. J’ai vécu la même situation au Tribunal où les militants du KNK voulaient passer à la vitesse supérieure. On ne peut plus rester bras croisé face aux dérives du président Touadéra et son équipe. Si nous continuons dans ce rythme, le KNK va quitter la majorité présidentielle dans les jours à venir. », A déclaré Bertin Béa.
Il faut comprendre aisément que c’est un appel aux désordres que le KNK lance pour que dans les jours à venir, ses militants se jointent à ceux des partis politiques de l’opposition pour essayer d’augmenter le nombre des victimes de la crise que le pays a connue à travers des diverses manifestations prévues.