Tout se passe dans l’esprit d’une désolidarisation sinon d’un manque de confiance des leaders de certains groupes armés, de la société civile et de certaines institutions de la locatrice du palais de la renaissance. Ils projettent d’organiser dans un plus bref délai un pré-dialogue devant contraindre les autorités de la transition à mettre les bouchés double et a activer le processus qui souffre d’une nonchalance inqualifiable et inexplicable. D’après des informations dignes de foi, les organisateurs dudit pré-dialogue regroupant certains responsables des groupes armés, les forces vives de la nation et autres auraient reçu des promesses de certaines représentations diplomatiques de la place, allant dans le sens du soutien au processus qu’ils veulent enclencher.
Un diplomate croisé a la sortie du CNT le 04 décembre fait savoir que certains pays sont disposés a soutenir les actions visant a rétablir la paix en République Centrafricaine. « D’ailleurs il n’y a pas à s’étonner puisque lors de la 6ème Réunion du Groupe International sur la Centrafrique, la communauté internationale a constaté le retard et la lenteur qui caractérisent les autorités politiques actuelles. C’est même la raison pour laquelle la phase de la consultation à la base devant précéder le dialogue politique proprement dit a été omis et nous avons été amenés à passer directement à la phase II », a-t-il confié sur un ton morne et sec.
Les tenants de ce pré-dialogue affirment même que le lieu devant abriter les débats aurait déjà été identifié. « C’est au palais du Conseil National de la Transition que les grands débats se tiendront », a avancé un leader des groupes armés, visiblement déterminé à peser de tout son poids dans la tenue et l’organisation de ce pré-dialogue.
Deux objectifs sont et seront assignés au pré-dialogue en cours de préparation. « Nous tenons à convoquer cette rencontre et à la fin, demander à Catherine Samba-Panza, présidente de la transition de prendre un décret créant le comité d’organisation du prochain dialogue politique inter centrafricain. Ensuite, dans le décret qui sera pris, il faudrait définir la date de la tenue de ce dialogue qui n’aura pas à excéder deux mois », explique une personnalité proche de la société civile. « Si aucun iota de ces revendications n’est pris en compte, ils organiseront une grande marche pacifique qui nous mènera au palais de la renaissance. C’est une insurrection à la burkinabé que nous ferons », a-t-elle encore dit.
La dernière réunion du Groupe International de Contact sur la Centrafrique, a choisi le mois de janvier 2015, comme la période d’organisation du dialogue inter centrafricain.
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