Depuis l’assassinat de la sœur Inès Nieves Sancho , membre de la communauté catholique des filles de Jésus, dans la nuit du dimanche à lundi 20 mai dernier dans la localité de Nola continue d’inquiéter la population locale
« Il est inconcevable que la sœur Inès nous quitte de cette manière. La justice doit faire tout pour retrouver les auteurs de cet acte extrêmement désagréable», a réagit Philippe, un enseignant à Nola.
Le lundi dernier, le corps mutilé de la sœur Inès a été retrouvé dans la matinée derrière les locaux de son atelier de couture Dans la localité de Nola, une commune de diocèse de Berberati à l’ouest de la République centrafricaine.
Le meurtre odieux de la sœur Inès, égorgée par ses agresseurs, pourrait être lié aux crimes rituels, selon de nombreuses sources locales.
Comme nous l’avions publié récemment sur Corbeaunews Centrafrique, cette pratique rituelle de sacrifice, très répondue dans la préfecture de Sangha Mbaéré et de Mambéré Kadéi, serait à l’origine des nombreux crimes odieux dans la région.
Certains individus mal intentionnés, à la recherche des organes des personnes de race blanche, ont même laissé des consignes aux coiffeurs de la région de récupérer les brins de cheveux des Russes ou toute autre personne de race blanche pour leur pratique rituelle liée à la recherche du diamant.
À Bangui, le gouvernement n’a pas encore réagit à cet assassinat odieux.
Les funérailles de la sœur Inès, âgée de 77 ans, ont été célébrées ce mardi 21 mai 2019.