Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : 31 personnes massacrées dans l’extrême nord-ouest

Publié le jeudi 23 mai 2019  |  Xinhua
Le
© LNC par DR
Le groupe rebelle “3R”
Comment


Quelque 31 personnes, parmi lesquelles le député suppléant de la ville centrafricaine de Paoua (extrême nord-ouest), ont été tuées mardi après-midi dans ladite localité, a appris Xinhua ce mercredi de sources locales concordantes.

Les éléments du groupe rebelle 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) de Bi Sidi Souleymane alias Abass Sidiki Mahamat, d'après les sources, en coalition avec des éléments de la Séléka dans la région, étaient les auteurs de ce massacre.

Il s'agissait d'une représaille à une altercation entre des éleveurs et des agriculteurs qui ont vu leurs plantations dévastées par des troupeaux de bétail, ont fait savoir les mêmes sources.

Le député de Paoua I, Lucien Mbaïgoto, dont le suppléant Florentin Bissi a été tué dans cette altercation, a appelé le gouvernement à faire la lumière sur le massacre et a interpellé la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA pour qu'elle s'assume réellement concernant la protection des civils.

Dans la préfecture voisine de l'Ouham, Clément Nambona, député de Kabo (nord-ouest), a lui aussi révélé le meurtre mardi après-midi du chef du secteur scolaire de la ville et son chauffeur lors que les deux revenaient d'une mission en lien avec les préparatifs des examens de fin d'année dans la région.

Face à l'assassinat, M. Nambona s'est interrogé sur la mise en œuvre de l'Accord de paix négocié à Khartoum au Soudan et signé dans la capitale centrafricaine Bangui le 6 février dernier et dont les leaders de la Séléka et ceux des 3R étaient signataires.

Toujours dans cette rubrique d'insécurité, l'attaque de la ville de Bohang (extrême nord-ouest), par les hommes des 3R, a été signalée mais le bilan n'est pas encore connu, selon un rescapé arrivé ce mercredi dans la ville centrafricaine de Bouar (ouest) joint par Xinhua.

Toutes les fois, ce sont des déconvenues entre les éleveurs et les agriculteurs qui dégénèrent, à la faveur des seconds, puisque les premiers sont armés. Les populations s'attendent, elles, à la protection des casques bleus et des forces armées centrafricaines, absents dans la région.
Commentaires