 |
NEWS |
© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet |
Bangui – Le Président du Conseil National de Transition (CNT), Ferdinand Alexandre Nguendet a proposé au gouvernement la nomination des officiers supérieurs de l’Armée régulière comme des préfets pour qu’ils assurent la présence de l’Etat dans leur préfecture de juridiction, lors d’une conférence de presse sur la situation sécuritaire à l’intérieur du pays, vendredi 5 décembre 2014 à Bangui.
L’enjeu de cette conférence de presse est de dénoncer le climat délétère que vive le peuple centrafricain et surtout la population à l’intérieur du pays et de proposer des mesures urgentes à prendre par le gouvernement en vue de rétablir la sécurité sur l’étendue du territoire national.
Faisant l’analyse de la situation d’insécurité précisément à Bambari (Centre-Est), le Président du CNT a demandé au gouvernement de procéder à l’expulsion immédiate et sans condition du territoire national de Monsieur Ali Darras, sujet nigérien, l’un des généraux de la Séléka et la relocalisation des éléments de l’ex-séléka dans une autre région en attendant la tenue du dialogue de réconciliation nationale pour éviter la tragédie que vit au quotidien les concitoyens de cette préfecture.
Pour les autres régions occupées par les groupes armés, M. Alexandre Ferdinand Nguedet a suggéré une approche de sécurisation région par région qui doit être envisagée par le gouvernement en partenariat avec la communauté internationale afin de faciliter le retour des représentants de l’Etat et la pacification des dites régions.
Aux dires du Président Ferdinand Alexandre Nguendet, la ville de Bambari est sous l’emprise de deux groupes armés non conventionnelles. D’une part, les hommes, majoritairement des peulhs de Monsieur Ali Darras, d’origine nigérienne ne parlant ni Sango,(langue nationale) ni le français encore moins les langues de la localité, lourdement armés, et d’autre part les éléments de l’ex-Séléka dirigés par Monsieur Zoundéko.
« Le constat qui s’impose est que la ville de Bambari est devenue un véritable champ de bataille où s’affrontent, non seulement des groupes armés, mais une zone d’insécurité où les éléments des factions rebelles disposent du droit de vie ou de mort sur les paisibles populations, malgré la présence des forces internationales », a déclaré Ferdinand Alexandre Nguedet, Président du CNT.
Pour conclure, M. Nguendet a fait remarquer que « la population civile se trouve abandonnée à la merci de ces criminels sans foi ni loi qui bénéficient de la complicité du Préfet en poste ».
Sébastien Lamba/ACAP
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
