Sur invitation du gouvernement centrafricain, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies chargée des violences sexuelles liées au conflit (RSSG-SVLC), Pramila Patten, séjourne en République centrafricaine du 26 au 31 mai pour rencontrer des représentants du gouvernement, des organisations de la société civile et des dirigeants religieux et communautaires.
Accompagnée des membres de son bureau et de l’équipe d’experts des Nations-Unies sur l'Etat de droit et les violences sexuelles en période de conflit, Mme Patten, qui multiplie les rencontres tant dans la capitale centrafricaine Bangui que dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord) fera le point de sa visite en République centrafricaine avec les médias lors d’une conférence de presse, le vendredi prochain.
Selon un avis aux médias de la MINUSCA, "la violence sexuelle reste une menace constante pour les populations, en particulier pour les femmes et les enfants de la République centrafricaine, un des pays prioritaires pour la représentante spéciale Patten, dont l'objectif de la visite est de s’entretenir avec toutes les parties prenantes clés afin de mieux appréhender la situation et les défis auxquels sont confrontées les communautés et les autorités nationales.
L'évolution de la situation sécuritaire du pays depuis 2012, a ajouté le document, offre également au gouvernement l’occasion de réaffirmer son engagement à prévenir et à répondre aux violences sexuelles liées au conflit, par l'adoption d'un nouveau communiqué conjoint avec les Nations-Unies.
Mme Patten est la porte-parole des Nations-Unies de la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit et elle préside également le réseau de l’ONU "Action contre la violence sexuelle en temps de conflit".
Son Bureau a été créé par la résolution 1888 (2009) du Conseil de sécurité et fait partie d’une série de résolutions reconnaissant l’impact préjudiciable de la violence sexuelle dans les conflits sur les communautés et reconnaissant que ce crime compromet les efforts de paix et de sécurité ainsi que la reconstruction post-conflit.
L’action de la RSSG-SVLC est appuyée par l’équipe d’experts des Nations-Unies sur l'état de droit et les violences sexuelles dans les conflits, codirigée par le Département des affaires politiques, le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH) et le PNUD. Le bureau de la RSSG-SVLC est également créé par la résolution 1888 du Conseil de sécurité.