Suite aux derniers événements dans la ville de Bambari, préfecture de la Ouaka, ayant conduit à l’assassinat d’un de ses gardes-corps, le président du Conseil national de Transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendé a réagit tout en prenant de mesures rigoureuses à l’encontre des auteurs de troubles. Le patron du CNT a d’abord pointé du doigts les forces internationales de n’avoir pas appliqué correctement leur mandat. Une réaction exprimée lors d’une conférence de presse qu’il a animée, le 05 décembre passé à Bangui.
« La ville de Bambari est devenue un véritable champ de bataille où s’affrontent non seulement des groupes armés, mais une zone d’insécurité où les éléments des éléments de fraction rebelle dispose de droit de vie et de mort sur les paisibles populations. Les fores internationales et les éléments de la mission sangaris n’exécuteraient pas corresctement leur mandat puisqu’ils laissent circuler et assistent aux forfaits des bandes armées. Je vous informe que la ville de Bambari est sous l’emprise de deux groupes armés. D’un côté, les hommes majoritairement des peuhls de monsieur Ali Ndaras, originaire du Niger ne parlant ni le Sangö ni le français. De l’autre,’des éléments de l’ex seleka dirigés par monsieur Joseph Zoundeko dont l’un des équipiers monsieur Hassan Grebane a ssassiné froidement l’un de mes gardes corps« , a fait savoir Alexandre Ferdinand Nguendé, président du CNT.
Par ailleurs, le président du CNT a demandé le départ sans condition du chef de guerre, Ali Ndaras qu’il a qualifié d’un sujet nigérien sur le territoire centrafricain. Il a, en outre, exigé la nomination d’un niveau préfet au poste de l’actuel préfet de la région le jugeant de mèche avec les groupes armés de la région de Bambari.
« Les mesures d’urgence qu’il faut prendre, à mon avis, sont les suivantes: la nomination immédiate d’un officier supérieur de l’armée régulière au poste de préfet pour qu’il assure la présence de l’Etat; l’expulsion immédiate et sans condition du territoire national de monsieur Ali Ndaras, sujet nigérien; la relocalisation de l’ex seleka dans une autre région en attendant la tenue du dialogue de réconciliation nationale pour éviter la tragédie que vivent au quotidien nos concitoyens de cette préfecture« , a-t’il martelé.
Toute fois, Alexandre Ferdinand Nguendé a insisté sur la question du réarmement des Forces armées centrafricaines (FACA) comme, dit-il, le retour de la sécurité.
Le 1er décembre 2014, l’équipe de mission précurseur du président du CNT a été prise à parti par les éléments de l’ex seleka à Bambari occasionnant la mort d’environ 5 personne dont l’un de ses gardes corps.
Eric NGABA