Les Casques bleus tanzaniens sont en patrouille tous les jours dans l'une des zones les plus dangereuses de la République Centrafricaine. Des groupes armés restent dans cette région près de la frontière avec le Cameroun, attirés par la présence massive d'or et de diamants. Le pays a été secoué par des violences depuis 2013, année où principalement des rebelles musulmans de la Séléka ont renversé le président François Bozizé, provoquant des représailles de la part d'une milice principalement chrétienne.
Des troupes tanzaniennes en République Centrafricaine (RCA) patrouillent dans les villages de Gamboula et de Noufou, près de la frontière camerounaise, où des hommes armés continuent de semer l'insécurité.
Les troupes font partie de la mission de maintien de la paix de l'ONU, connue sous le nom de MINUSCA, qui cherche à protéger les civils et à rétablir l'ordre en RCA.
Des éléments du groupe armé appelé Siriri, errent ici, attirés par la présence massive d'or et de diamants. Ces hommes armés mettent souvent le feu à de nombreux villages, forçant les habitants à fuir.
De plus, ils détruisent souvent des ponts pour limiter l'intervention des soldats de la paix.
"Depuis que nos patrouilles se déplacent quotidiennement de Gamboula à Bila Poko, la situation est calme et imprévisible, car auparavant, ce Bila Poko était un endroit où il y avait beaucoup de groupes armés nommés Siriri et actuellement les 3 R (Retour, Réclamation, Réhabilitation)", a déclaré le major Chistopher Buchue, du contingent tanzanien de la MINUSCA.
Un accord de paix signé en février par 14 groupes armés était censé apporter de la stabilité à un pays secoué par la violence depuis 2013, lorsque des rebelles de la Séléka musulmane avaient renversé le président de l'époque, François Bozizé, provoquant des représailles de la part d'une milice principalement chrétienne.... suite de l'article sur Autre presse