Dans la République centrafricaine (RCA), le nombre des femmes décédées en raison de complications de grossesse et d’accouchement, et d’avortements clandestins, est estimé à cinq par jour, a-t-on appris d’un colloque tenu lundi à Bangui pour contrer la mortalité maternelle dans le pays.
Dirigé par l’épouse du président centrafricain Brigitte Touadéra, ce colloque a rassemblé de nombreux chercheurs et experts, des membres du gouvernement à leur tête le ministre centrafricain de la Santé et de la population, Pierre Somsé, et des représentants des agences onusiennes dont celui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Marc Derveew.
Les complications liées aux avortements clandestins, réalisés parfois par le personnel de santé dans les formations sanitaires, aux hémorragies au cours des accouchements et aux infections diverses, ont été signalées comme étant les causes de mortalité maternelle en RCA, d’après les participants du colloque.
D’après des membres du gouvernement assistant au colloque, les autorités centrafricaines attendent beaucoup des délégués en termes de recommandations réalistes.