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Centrafrique : Comment faire de la RCA une puissance économique avec le « Plan BIDA » ?

Publié le vendredi 7 juin 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Bida KOYAGBELE Ressortissant de l’école des hautes études politiques et sociales (EHEPS/HEI) de Tolbiac à Paris, (sciences-po option économie finances) et de l’institut d’études africaines MENAIBUC Vincennes. Président de l’association des paysans centrafricains et du mouvement KITE
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La République Centrafricaine doit être développée dans son entièreté après la crise connue depuis 2013. Ce développement doit passer inévitablement par un plan économique qui tient compte de toutes les richesses du pays qui sont pourtant incommensurables. Mais, comment peut-on faire de la RCA une puissance économique ? C’est la question que l’on se pose actuellement et qu’un compatriote bien connu pour le souci qu’il affiche toujours pour son pays, en la personne de Pascal Bida Koyagbélé, a conçu un plan du développement économique de la RCA dit « Plan BIDA ». Ce document qui est l’œuvre d’un travail pragmatique en tenant compte des réalités du pays, est la vraie clé de développement durable du pays. D’ailleurs, le compatriote Pascal Bida Koyagbélé qui fait preuve du patriotisme, vient de mettre à la disposition des autorités voire les partenaires internationaux, une très bonne contribution visant à faire de la RCA une puissance économique.

Le « Plan BIDA » qui est apprécié et bien accueilli par les autorités, sera mis sans doute en œuvre car les partenaires tels que la Chine, la Russie…sont prêts à y apporter leurs contributions financières en vue de la réussite dudit projet. Ci-dessous publié pour vous, l’intégralité de ce Plan.

Le Contexte

La RCA est en proie depuis plus de 20 ans à des crises militaro-politiques multiples et multiformes. Ceci étant, il est un des pays les plus riches du monde en termes de concentration de richesses avec 460 indices miniers sur une superficie de 624 000 Km2.

Un inestimable potentiel minier, dont des gisements pétrolier on-shore accessible quasiment à fleur de sol, à l’insondable potentiel, offrant des coûts de production des plus compétitifs qui soit.

D’importants gisements de cuivre, de cobalt, de colombo-tantalite, de terres et de métaux rares consacrent à la RCA le statut de future réserve mondiale de matière première pour la nouvelle révolution industrielle et technologique.

En effet, ces matières premières sont essentielles pour tous ces produits à hautes valeurs ajoutées (électronique, électroménager, électricité, télécommunication, aéronautique, aérospatiale, nanotechnologie, supraconduction etc.).

De même d’abondants gisements de fer, de platine, d’or et de Diamants de joaillerie, ne demandent qu’à être mis en valeur.

Les 25 000 000 ha de terres arables, offrent un potentiel agricole inestimable à la RCA, dans un environnement des plus arrosés et irrigués qui soit. Il y a une rivière tous les 3 km dans ce pays.

Animée par une population de 5 000 000 d’habitants qui ne demande qu’à travailler et qui constitue la véritable richesse de ce pays.

Au cœur d’un marché sous régional de 400 millions d’habitants et d’un marché continental de 1,3 milliard d’âmes qui vivent, la RCA se situe au centre des enjeux géoéconomique de l’Afrique, dont la position centrale lui confère le statut de carrefour.

En proie à une instabilité chronique depuis les indépendances, avec un PIB de l’ordre de 1,98 Milliards de Dollars et un taux de croissance moyen de 5%, la Centrafrique se retrouve malgré tout aujourd’hui au cœur des enjeux géopolitiques et géostratégiques du continent, eu égard à son potentiel et à sa position centrale sur l’échiquier géostratégique régional.

Une insécurité chronique affecte le développement de ce pays, c’est ainsi que des pays comme la Russie, la Chine, l’union européenne, le Rwanda, l’Afrique du Sud et d’autres sont à pied d’œuvre pour soutenir la République Centrafricaine, dans ses efforts de pacification, de stabilisation et de sécurisation, du pays et de ses institutions dans un bref délai, ce durablement.

Il faut maintenant penser reconstruction et développement durable et rompre avec la misère.



Pensons l’avenir, la reconstruction et le développement durable

Initier une rapide relance économique et écologique tout en reconstruisant durablement ce pays, avec des objectifs de développement ambitieux, un véritable « plan Marshall » pour la Centrafrique s’impose, afin que ce pays puisse renaitre de ses cendres et devenir à termes une puissance économique continentale.

Ce plan aura aussi pour but de changer durablement les conditions de vie des populations, en offrant à tous du travail, un système éducatif gratuit de qualité et un système de santé tout aussi gratuit que performant.

Objectifs

L’objectif général assigné à ce plan est de faire de la RCA une puissance économique à travers un véritable plan de reconstruction « plan BIDA ».

De manière spécifique, il s’agit de :

Faire de la RCA en 15 ans la première puissance économique de la sous-région, avec un niveau de PIB de l’ordre 70 milliards de dollars et en 30 ans parmi les 5 premières puissances économiques du continent pour devenir enfin la première après 50 ans ;
Faire de la Centrafrique en 15 ans le grenier BIO de l’Afrique ;
Exploiter toutes nos ressources (le pétrole, l’or, le diamant, l’uranium, le fer, le cuivre, le calcaire, le cobalt, le coltan, les eaux thermales…) et les mettre en valeur en les transformant localement et faire de la RCA un hub industriel et devenir l’atelier et l’usine écologique de l’Afrique en 20 ans ;
Exploiter la position géostratégique centrale pour en faire un hub aérien et commercial ;
Faire de la RCA un hub financier, une place forte de la finance continentale, mais aussi un paradis fiscal ;
Faire de la RCA, le hub éducatif et sanitaire de l’Afrique. A l’instar de Cuba où l’éducation et la santé sont gratuites. Cela nous permettra d’attirer et de fixer le génie d’Afrique et du monde.
L’ambition de ce plan peut surprendre voire choquer, car il est inhabituel d’être ambitieux en Afrique, mais l’Afrique doit changer, elle doit rêver et penser son avenir en grand.

La Centrafrique est un des pays les plus riches du monde en termes de concentration de ressources minières et jouit d’un potentiel de ressources humaines sans commune mesure : la jeunesse africaine, forte de sa détermination à vouloir changer sa condition, sans compter sa vigueur et son génie créateur qui sera sans conteste révélé par un système éducatif performant à la hauteur des enjeux.

En effet, nous devons associer la jeunesse africaine à la réussite de ce plan car la jeunesse, c’est l’avenir. Il faut reconnaitre que la Centrafrique est affectée par un déficit en ressources humaines, qui pourra être comblé par la jeunesse africaine.

Le Plan BIDA

« Le Plan BIDA », est un plan de reconstruction et de développement durable, qui s’inspire du plan Marshal initié en Europe après la seconde guerre mondiale. Ce dernier avait pour vocation d’aider à la reconstruction et à la relance économique de l’Europe, ceci grâce à des prêts financiers accordés par une puissance à savoir les Etas Unis.

En effet, le 10 Juin 1947, le secrétaire d’état, le général Georges Marshall propose à Harvard un programme de rétablissement de l’Europe dévastée par la guerre, dit « plan Marshall » qui n’était autre qu’une aide économique et financière, afin de donner lieu aussi à une amélioration rapide des conditions de vie des populations.

De même le Japon et la Corée du Sud ont bénéficié d’un plan de reconstruction de ce type après avoir été affecté par des guerres et crises majeures.

Cela a permis de donner lieu à un boom économique durable certain, mais aussi au plein emploi. En effet ces différents plans ont permis à ces différents pays de se maintenir dans une dynamique de développement rapide et durable.

Il est vrai que beaucoup de pays ont pu se développer sans ce type de programmes, mais l’avantage de cette option est qu’elle donne lieu rapidement à des résultats satisfaisants en termes de forte croissance soutenue et de plein emploi. Et donc, une augmentation de la demande effective.

C’est en cela que je propose ce plan, dans un pays comme la RCA qui a connu des crises à répétition depuis les indépendances. Cette solution lui permettrait de rattraper rapidement son retard en termes de développement.

Au-delà du financement, il est aussi question de transfert technologique et d’expérience, dans différents domaines.

Aujourd’hui en République centrafricaine certains Etats mais surtout certaines puissances à l’instar de la Chine, des Etats Unis, de l’Europe, du Rwanda, de l’Afrique du Sud, de la Russie particulièrement, se proposent de soutenir ce pays qui traverse une crise sans précédent, dans sa logique de pacification, de reconstruction et de relance économique et sociale durable respectueuse de l’homme et de l’environnement. A cet effet il sera proposé aux partenaires et plus particulièrement à la Russie, les Etats Unis et à la Chine et d’autres partenaires, de financer ce plan de relance et de reconstruction écologique d’un montant de 57,2 milliards USD sur 10 ans.

Pourquoi la RUSSIE ?

Parce qu’elle a déjà été amenée à financer la reconstruction et la relance économique de plusieurs pays. C’est par exemple le cas de la Chine qui, à l’arrivée des communistes au pouvoir, a bénéficié du soutien actif de la Russie pour financer et encadrer sa révolution agricole et industrielle à l’instar de la politique du grand bond en avant de Mao. Précisons aussi que la Russie est restée jusqu’alors le premier partenaire commercial de la Chine, faisant de cette dernière la deuxième puissance économique du monde.

Idem pour le Vietnam qui en 1978 avait un PIB de 3 à 4 milliards de dollars, après la guerre et qui aujourd’hui est de 220 milliards USD, soit 110 fois celui de la RCA et cela grâce à la Russie.

CUBA pour sa part, a pu survivre à l’embargo américain grâce à l’aide Russe. Elle a pu initier sa révolution agricole, agroindustrielle et aussi sa révolution sociale, lui permettant de jouir d’un des meilleurs systèmes éducatif et médical du monde. Il faut aussi savoir que c’est l’URSS qui a permis à Cuba d’exploiter ses ressources pétrolières.

Cuba a aujourd’hui un PIB 35 fois supérieur à celui de la Centrafrique soit 70 milliards USD.

Cela démontre à suffisance la capacité de la Russie à pouvoir soutenir la reconstruction et la relance économique d’un pays.

La Chine, l’Inde et les USA ont aussi cette capacité, mais la Russie semble être la plus disposée à le faire.

D’autre part, il se trouve que la RCA est le pays d’Afrique avec lequel la Russie développe une relation des plus étroites. Ainsi, en faisant de la Centrafrique un exemple de coopération militaire, économique, financier et commercial réussi, donnant lieu à un développement significatif, la Russie montrerait au monde la voie d’un nouveau type de coopération et de développement plus constructif et plus bénéfique pour l’Afrique.

Pourquoi la Chine ?

La République Centrafricaine entretient d’excellentes relations avec la Chine, depuis plus de 50 ans. En effet ce pays fut l’un des premiers pays d’Afrique à reconnaitre la Chine populaire. Cala a couté au Président de l’époque David Dacko sa place.

La Chine a toujours tenu à entretenir des relations constructives avec la Centrafrique. C’est ainsi que lui a été accordée un gisement pétrolier s’étendant sur une surface de 55 000 km2 dans le Nord de la RCA, par le président Bozizé, ce qui lui a valu d’être débarqué en 2013.

Nous pouvons ainsi dire que la crise que nous connaissons aujourd’hui est du à notre rapprochement avec la Chine, pour lui avoir cédé ces gisements. D’autre part la Chine en tant que 2ème puissance économique mondiale, elle a aujourd’hui les moyens de financer ce plan de reconstruction et de relance. En quelques mots la Chine se devrait de soutenir ce plan.

Les USA

La première puissance économique du monde pour avoir déjà initié ce type de plan en Europe, jouit d’une expérience unique en la matière. Vu l’enjeu central que représente la RCA sur l’échiquier géopolitique et géo-minier continental, voici une opportunité qui s’offre à l’Amérique.

Les autres partenaires

Les pays frères d’Afrique, les amis de la Centrafrique et de l’Afrique, les BRICS, le Japon, la Corée, la France et l’Europe, sont invités à être partie prenante, à ce grand et bénéfique challenge pour l’Afrique, qui offre une somme d’opportunités et de retours sur investissement hors du commun.

Surtout pour des pays qui se sont engagés dans la nouvelle révolution technologique et industrielle, la RCA dispose d’un énorme potentiel de matières premières essentielles à ce type de production. Il est bon de préciser que ces éléments seront raffinés et transformer localement avant d’être exportés



Ce plan sera un des grands challenges du 21ème siècle. Il repose sur 2 principaux piliers :

Les grands travaux
La reconstruction sera fondée sur une politique de grands travaux, afin d’implanter les infrastructures essentielles au développement, à savoir les routes, les chemins de fer, les aéroports, l’aménagement des voies navigables, le déploiement de la fibre optique sur toute l’étendue du territoire, l’électrification du pays, le déploiement d’un réseau de distribution en eau potable à tous, le développement des infrastructures sanitaires (hôpitaux, centres de santé, centre de recherches) , éducatives (écoles, lycées, centres universitaires, grandes écoles spécialisées, centres culturels et sportifs, centres de santé, hôpitaux, centres de recherche), l’implantation de nouvelles villes administratives, les infrastructures militaires.

La relance économique par l’investissement
La relance sera déterminée par les acteurs économiques, qui jouiront d’un environnement juridique (le système OHADA) et fiscal (taxes communautaires (CEMAC, CEEAC)) tout aussi attractif que sécurisé, le tout soutenu par un système bancaire souple dynamique, spécialisé par secteur d’activité adapté aux enjeux du moment. Les banques disposeront de moyens conséquents, qui lui permettront d’honorer leurs vocations premières, financer l’économie et le secteur privé, collecter l’épargne.

Les principaux chantiers de la relance sont :

La réforme du secteur bancaire avec la création de 10 banques et assurances publiques ou parapubliques numériques et écologiques spécialisées, d’un capital variant de 500 millions à 1,5 milliards de dollars chacune et dotées en leur sein d’une unité de microfinance et de micro-assurance numérique.
La constitution de Fonds stratégiques souverains d’un capital de départ de 0,5 à 2 milliards de dollars chacun qui seront par la suite alimentés par des taxes perçues sur l’exploitation de ressources stratégiques ou autres activités. Ces fonds permettront de subventionner certains secteurs ou de financer la recherche et le développement, mais aussi d’assurer et maintenir le bon développement de certains secteurs.
L’exploitation des matières premières stratégiques

Grace à ce plan, la constitution d’un fonds stratégique souverain permettra l’exploitation écologique des matières premières stratégiques et leur transformation locale en partenariat public privé (PPP), comme le pétrole, le gaz, le fer, l’or, le cuivre, le cobalt, le diamant, les terres rares et métaux rares. Cela offrira des revenus conséquents qui seront de nature à doper la croissance et le développement.

Le taux d’intérêt

Concernant les prêts, nous négocierons des taux d’intérêt de l’ordre de 1 %.

Les Garanties

En termes de garantie nous offrirons une titrisation de certaines ressources au potentiel évalué, à hauteur du montant de la dette contractée, dans le cadre de l’exploitation des dites ressources.

Exemple : nous disposons à l’heure actuelle d’un potentiel pétrolier de l’ordre 120 milliards de barils estimés. Au prix du baril actuel les 57,2 milliards de dollars sollicités représentent l’équivalent de 500 millions de barils.

En tenant compte des fluctuations erratiques du marché, on pourrait tabler sur une estimation de 750 millions de barils, ce qui représente 0,6 % de notre potentiel pétrolier qui pourrait être mis en gage et servir de garantie, afin d’initier une relance économique diversifiée, grâce à ce plan.

D’autres garanties pourront être offertes comme par exemple l’exploitation de certaines ressources.

La durée

– Le financement du plan s’étendra sur une durée de dix ans

– La durée de l’exploitation de ces ressources titrisées, affectées à la créance, sera de 25 ans.

Remboursement.

Avec un différé de 15 ans nous solliciterons un remboursement sur 15 ans, soit une durée totale de 30 ans. Le remboursement se fera aussi par l’exploitation de certaines ressources auxquelles seraient adossées les garanties durant la même période.

Le financement

Le financement se manifestera de différentes manières, soit à travers des financements directs par des états, des banques ou autres structures financières, des emprunts obligataires, la vente de titres adossés à des ressources évaluées par des cabinets à signature de référence.

Le besoin en financement

Le besoin en financement du plan est évalué à 57,2 milliards de dollars structurés comme suit :

37 milliards de dollars pour les grands travaux
5 milliards de dollars pour la réforme du système bancaire
7 milliards de dollars pour la mise en place des fonds souverains
5 milliards de dollars d’aide budgétaire
0,7 milliard de dollars pour l’étude et la valorisation des ressources
Il faut savoir qu’en l’état actuel des choses, tout est prioritaire.





















Composantes prioritaires


Coûts
1.Grands travaux
1.1. Infrastructures routières (7600 km) 8 milliards USD
1.2. Constructions de Chemins fer (5500km) 5,5 milliards USD
1.3. Infrastructures aéroportuaires 2 milliards USD
1.4. Infrastructures télécommucations 1 milliards USD
1.5. Aménagement des voies navigables 1,5 milliards USD
1.6. Accès à l’eau potable pour tous 1 milliards USD
1.7. Infrastructures énergétique 8 milliards USD
1.8. Constructions de 200 cités administratives écologiques 1,5 milliards USD
1 .9. Construction de 20 villes écologiques 2,5 milliards USD
1.10. Constructions d’infrastructures militaires 2 milliards UDS
1.11. Constructions d’infrastructures, éducatives, sportives et culturelles
2 milliards USD

1.12. Constructions d’infrastructures sanitaires 1,5 milliards USD
1.13 Construction de zones franches 0,5 milliards USD

Total


37 milliards USD

2. La relance économique ou l’investissement dans le secteur productif

2.1. banque et assurance

2.1.1. Banque et assurances numérique de l’agriculture 1 milliard USD
2.1.2. Banque et assurances minière 1 milliard USD
2.1.3. Banque et assurances numérique de l’industrie 1 milliard USD
2.1.4. Banque et assurances numérique et de l’import-export
0,5 milliard USD

2.1.5. Banque et assurances numérique de la reconstruction
1 milliard USD

2.1.6. Banque et assurances numérique de la recherche, innovation des nouvelles technologies


1 milliard USD

2.1.7. Banque et assurances numérique de la femme



0,5 milliard USD

2.1.8. Banque et assurances numérique de l’environnement
0,5 milliard USD

2.1.9. Banque et assurances numérique de l’État, l’investissement public et de la cryptomonnaie



1 milliard USD


Total




7,5 milliards USD

2.2. Fonds stratégiques et souverains
2.2.1. Fonds stratégiques de l’agriculture BIO 0,5 milliard USD
2.2.2. Fonds stratégique minier 0,5 milliard USD
2.2.3. Fonds stratégique de la reconstruction 1 milliard USD
2.2.4. Fonds stratégique de la recherche et de l’industrie durable et écologique 0,5 milliard USD
2.2.5. Fonds pour la santé, l’éducation et la culture 2 milliard USD
2.2.6. Fonds de l’eau et de l’Energie verte 0,5 milliard USD
2.2.7. Fonds d’investissement de l’Etat 1 milliard USD
2.2.8. Fonds pour la sécurité 1 milliard USD
Total 7 milliards USD
3. Aide budgétaire
Total 5 milliards USD
4. Etude et valorisation des ressources
Total 0,7 milliard USD

Total Plan BIDA


57,2 milliards USD













Les grands travaux
Le développement des voies et moyens de communication

Le développement des voies et moyens de communication nous permettra de désenclaver la Centrafrique, mais surtout de nous ouvrir au monde par plusieurs voies de sorties, à l’Est par le Soudan pour avoir accès à l’Océan Indien, à l’Ouest plusieurs voies nous offrirons une porte d’accès à l’océan atlantique, par le Fleuve Congo et par le Cameroun.

Ceci nous permettra de développer nos échanges internes mais aussi vers l’extérieur, favorisant ainsi l’exportation de nos produits et le développement de nos échanges.

1.1. Infrastructures routières



7 600 km d’autoroutes bitumées pour un montant de 8 milliards USD afin de bitumer les axes : Bangui –Obo dit axe de la corniche le long du fleuve 1300 km, Bangui-Birao 1 300 km, Bangui-Berberati 600 km, Bayanga-Bouar 500 km, Bangui-Paoua 700 km, Bossangoa-Bouar 250 km, Bangui-Sahr 500 km, Kagabandoro-Birao 600 km, Bambari Mobaye 450 km, Kongbo-Bangassou 350 km, Bossentele-Boda 250 km, Bangassou-Bria 300 km, Rafai Yalinga 500 km.
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