Une pénurie des produits pétroliers constatée depuis le début de la semaine dernière perdurait encore lundi dans la capitale centrafricaine Bangui, a-t-on constaté sur place.
Le ministre du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques, Herbert Gontran-Djono Ahaba, avait assuré samedi dernier qu’il n’y avait pas de problème d’approvisionnement en hydrocarbure dans le pays.
Pourtant, lundi à Bangui, les stations-services étaient soit complètement désertes faute de produits pétroliers, soit débordées, car disposant encore de carburant. S’approvisionner est devenu un parcours de combattant.
De jeunes revendeurs voulant faire fortune procèdent à des mélanges de pétrole, d’essence et de colorants. Au lieu d’un litre vendu 865 francs CFA (1,5 dollar) comme en station, ils proposent 0,75 litre contre 1.200 FCFA (2 dollars)
Aucune déclaration officielle n’est venue expliquer cette pénurie, laquelle affecte aussi les transports publics. Les usagers sont ainsi obligés de payer le prix double pour leur trajet quotidien.