La situation sanitaire se détériore de plus en plus dans la Basse-Kotto. Les centres de santé de Kongbo, Ngaké, Voungamou jusqu'à Pavika n'ont pas de médicaments selon le député d'Alindao III Edouard Gounoumoundjou qui revient d'une mission dans cette localité.
Dans les quatre centres de santé de la région, il se pose un double problème. L'insuffisance de personnels qualifiés et le manque de médicaments. Ces deux facteurs contribuent aux multiples décès selon Edouard Gounoumoundjou. "Dans tous les centres de santé de Kongbo, Ngaké, Voungamou jusqu'à Pavika, il n'y a pas de médicaments, ce qui fait que les gens meurent sans assistance", a-t-il indiqué. Le député a estimé qu'au sortir des évènements malheureux qu'a connu la République Centrafricaine, la population démunie ne dispose pas de moyens financiers pour faire face aux besoins sanitaires.
"Un comprimé de paracétamol coûte 50 francs Cfa. C'est difficile pour une personne qui vient de traverser une difficulté de le payer", a souligné Edouard Gounoumoundjou. Obligée de soigner, la population fait recours à la pharmacopée, la méthode traditionnelle.
Le député a sollicité du gouvernement et des partenaires au développement un soutien en faveur de ses électeurs. "Nous demandons au gouvernement et à la Minusca d'appuyer ces centres de santé en dépêchant des médicaments et du personnel soignant", a-t-il conclu.