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Des progrès sécuritaires enregistrés par les autorités locales et la MINUSCA à Paoua

Publié le samedi 15 juin 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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© AFP par DR
Une vue de la ville de Paoua
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Bangui - Le sous-préfet de la ville centrafricaine de Paoua (500 km au nord-ouest de Bangui), M. Martin Kossi, a considéré, mercredi 13 juin 2019, que malgré les récents évènements dramatiques ayant coûté la vie à 46 personnes dans la préfecture de l'Ouham Pendé, sans compter de nombreux blessés graves et déplacés internes, la situation sécuritaire s’améliore dans cette zone.

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, M. Kossi, a indiqué que "les difficultés sont ailleurs et nous (les autorités) travaillons avec le bureau locale de la MINUSCA pour trouver des solutions, notamment sur la problématique de la transhumance".

Le chef du bureau de la MINUSCA à Paoua, Laurent Wastelain, a renchéri, en précisant que la situation générale dans l’Ouham-Pendé et dans la sous-préfecture de Paoua a été nettement améliorée. "Malgré la présence des groupes armés, d’énormes efforts ont été faits dans le nord de Paoua, grâce au positionnement et à l’intervention robuste des forces conjointes des casques bleus de la MINUSCA et les Forces armés centrafricaines (FACA).

Partant, a-t-il conclu, "la situation sécuritaire dans le nord de Paoua jusqu’à la frontière avec le Tchad est stabilisée et la majorité des déplacés internes est retournée dans leurs villages d’origine".

Selon ce responsable, la sécurisation a permis également la reprise des échanges avec les autorités tchadiennes, la réouverture de la frontière au niveau de Bembéré, la reprise du dialogue et des échanges sur des questions judiciaires, des questions de transhumance et des questions humanitaires.

Sur les tueries du 21 mai 2019 par des éléments du mouvement 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), le chef du bureau de la MINUSCA a rappelé la pression politique sur le leader de ce groupe afin de coopérer avec la justice et s’engager dans le programme de désarmement et démobilisation ainsi que la poursuite de l’opération de la Force de la MINUSCA dans la zone pour prévenir des violences et protéger les populations civiles.

Alain-Patrick Mamadou / ACAP
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